Lundi, 07 octobre 2024
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Aucune usine ne sera fermée sans une décision du ministre de l'Industrie et après consultation du Premier ministre: ministre

Dalia Farouq , Dimanche, 11 août 2024

Le ministre de l'Industrie a souligné que son ministère est prêt à fournir tout le soutien nécessaire aux usines en difficulté et à soutenir les investisseurs sérieux respectant les conditions établies par l'Autorité Générale pour le Développement Industriel, tout en coordonnant avec diverses agences pour faciliter leurs démarches.

Ezz Dekheila
L'usine Ezz Dekheila à Alexandrie . Site web de l’entreprise.

Le vice-Premier ministre pour le Développement Industriel et ministre de l'Industrie et des Transports ministre, Kamel Al-Wazir, a confirmé que le gouvernement a décidé de ne fermer aucune installation industrielle sans une décision du ministre de l'Industrie et après avoir consulté le Premier ministre, selon un communiqué du ministère publié dimanche 11 août.

Le ministre a confirmé que le Président Abdel Fattah al-Sissi a ordonné que le comité formé au ministère de l'Industrie, présidé par l'Autorité Générale pour le Développement Industriel et comprenant les ministères de la Santé, du Pétrole, de l'Environnement, du Développement Local, de l'Intérieur, de l'Agriculture, du Travail, ainsi que la Fédération des Industries Égyptiennes, l'Autorité de Sécurité Alimentaire et l'Autorité Égyptienne du Médicament, soit l'unique entité autorisée à inspecter les usines.

Ces déclarations sont intervenues dans le cadre de la réunion hebdomadaire du vice premier ministre pour le Développement industriel avec les représentants de 81 établissements industriels opérant dans les secteurs pharmaceutique, alimentaire, chimique, minier, textile et du mobilier pour examiner leurs demandes et les défis entravant leurs activités.

Lors de cette réunion, Al-Wazir a souligné que le ministère est prêt à fournir tout le soutien nécessaire aux usines en difficulté et à soutenir les investisseurs industriels sérieux respectant les conditions établies par l'Autorité Générale pour le Développement Industriel, tout en coordonnant avec diverses agences pour faciliter les démarches des investisseurs.

Le ministre a insisté sur la nécessité pour les investisseurs de formuler leur demande de terrain via la carte d'investissement industriel. Il a de plus annoncé des sanctions sévères contre la spéculation foncière afin de privilégier les investisseurs sérieux et d'atteindre les objectifs de développement industriel et d'emploi.

Il a ajouté que le ministère mettra prochainement à disposition de nouveaux terrains issus des terres non exploitées obtenues par des entreprises publiques, ainsi que des silos à grains non utilisés du ministère de l'Agriculture et d'autres agences concernées.

Le ministre a entendu les problèmes des investisseurs, qui comprenaient des défis liés à l'attribution des terrains industriels, à l'expansion des superficies allouées aux usines par l'Autorité, à l'augmentation du nombre de lignes de production, ainsi qu'à la demande de certains investisseurs pour obtenir un délai supplémentaire pour les permis de construction et d'exploitation jusqu'à la régularisation de leur situation. Il a également été question de demandes de changement d'activité pour certaines installations industrielles dans plusieurs zones industrielles, y compris à la cité du 10 Ramadan, 6 Octobre, Minya, Beni Suef, Sohag, Beheira et Menoufia.

Le ministre a confirmé que tout investisseur ayant participé à l'appel d'offres précédent pour les terrains industriels, dont l'étude de faisabilité a été acceptée sur le plan technique et économique mais qui a été exclu selon les critères de sélection, pourra soumettre une nouvelle demande pour le prochain appel d'offres sans avoir à répéter les procédures administratives du précédent appel, à condition que la superficie et l'activité industrielle de la nouvelle demande correspondent à celles de l'étude précédente.

Il a précisé, également, qu'il est actuellement en train de travailler à la régularisation des usines non officielles pour les intégrer dans le système économique formel. Elles seront examinées par une commission de contrôle de l'organisme afin d’évaluer les moyens de leur régularisation et leur impact sur l’environnement.

Le président égyptien a sollicité une analyse des problèmes et défis auxquels font face les usines en difficulté, ainsi que la recherche de solutions novatrices pour faciliter leur relance, tout en préservant les investissements engagés et en assurant la protection des droits des travailleurs.

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi avait tenue une réunion, le 7 août, avec le premier ministre Mostafa Madbouly, en présence d'un nombre de ministres parmi lesquels le ministre de l'Industrie, le ministre des Finances ainsi que le ministre d'Etat à la production militaire pour discuter de la nécessité de développer les industries prometteuses en Egypte, de favoriser le transfert de technologies et de renforcer la formation des cadres spécialisés, tout en insistant sur le fait que le secteur industriel est une priorité d'Etat et que les changements internationaux et régionaux, bien qu'ils représentent des défis importants, offrent également des opportunités pour construire une base industrielle solide en Egypte.

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