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L'Égypte avertit des dangers d'ouvrir un nouveau front de guerre au Liban: ministère des Affaires étrangères

Dalia Farouq , Dimanche, 28 juillet 2024

L'Égypte souligne l'importance de soutenir le Liban, son peuple et ses institutions, et de les protéger des ravages de la guerre.

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Des résidents se sont précipités pour aider les enfants blessés après qu’une attaque de roquette a frappé un terrain de football dans la ville druze de Majdal Shams sur le plateau du Golan contrôlé par Israël. Photo : AP

L’Égypte met en garde contre les dangers d'ouvrir un nouveau front de guerre au Liban, à la suite des récents événements survenus dans le village de "Majdal Shams" dans le Golan syrien occupé, ce qui pourrait entraîner une escalade vers une guerre régionale totale, rapporte un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de l’Emigration, dimanche 28 juillet.

Cependant, le communiqué du ministère n'a ni condamné l'attaque ni précisé l'identité de l'auteur.

Selon le communiqué, l'Égypte souligne l'importance de soutenir le Liban, son peuple et ses institutions, et de les protéger des ravages de la guerre.

Le Caire appelle également les puissances influentes de la communauté internationale à intervenir immédiatement pour éviter l'expansion du conflit, qui pourraient constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, et une catastrophe humanitaire pour les peuples de la région.

L'Égypte réavertit, également, quant aux dangers de la poursuite de la guerre d’Israël contre la bande de Gaza, réaffirmant la nécessité de parvenir le plus vite possible à un cessez-le-feu complet pour mettre fin à la souffrance des populations gazaouies, et permettre à la communauté internationale de faire entrer l'aide humanitaire à Gaza.

Des tirs de roquette ont eu lieu samedi sur le plateau du Golan syrien, occupé depuis 1967 en grande partie par Israël, engendrant 12 morts.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a acusé dimanche le Hezbollah libanais de ce tir meurtrier et d'avoir ainsi "franchi toutes les lignes rouges". Washington, Paris et Londres ont condamné l'attaque, soutenant l'accusation israélienne.

Le Hezbollah a quant à lui nié être à l'origine du tir de meurtrier. Au même moment, le ministre des Affaires étrangères syrien a accusé Israël d'être à l'origine de ce tir.

L'Iran a de son côté avertit l'Etat hébreu contre "les conséquences" d'une attaque au Liban.

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