Photo : Page Facebook de la Présidence de la République
« Assurer le retour de la sécurité, préserver les capacités du peuple soudanais, parvenir à une solution politique globale et mettre fin à la crise profonde et multidimensionnelle au Soudan, ses répercussions politiques, sociales et humanitaires, sont les principales priorités de la diplomatie égyptienne ». Telles les déclarations du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, dimanche 7 juillet, lors d’une rencontre avec une délégation soudanaise qui s’est tenue au cours de la Conférence des forces politiques et civiles soudanaises.
Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, Sissi a exprimé sa reconnaissance pour la réponse rapide des participants à l’appel égyptien à la tenue d’une conférence, visant à trouver des solutions pour sortir de la crise qui frappe le Soudan depuis plus d'un an.
Le président a également souligné que l’Egypte déploie des efforts, au niveau bilatéral, régional et international, pour faire face aux conséquences de la crise soudanaise en fournissant un soutien économique et humanitaire exceptionnel, témoignant de l’étroitesse des relations égypto-soudanaises.
Sissi a déclaré que l’Egypte continue d’offrir les aides humanitaires au peuple soudanais, en plus d’abriter des millions de ses citoyens réfugiés en Egypte.
Le Président a également souligné que tout processus politique futur devrait inclure toutes les parties nationales actives sur la scène soudanaise, dans le cadre du respect de la souveraineté du Soudan, de l'unité et de l'intégrité de son territoire, et de la non-ingérence étrangère, clamant le slogan : « Le Soudan en premier ».
Le porte-parole a ajouté que la délégation soudanaise regroupe des représentants des forces politiques et civiles soudanaises, qui ont exprimé leur gratitude aux autorités égyptiennes pour leurs efforts de soutien à leur Etat depuis le début de la crise, ainsi que leur rôle de médiateur entre les différentes parties soudanaises.
Le Soudan est plongé, depuis avril 2023, dans une guerre civile entre le général Dogolo, leader des Forces de soutien rapide, et le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah Al-Burhane. Le conflit, selon l'ONU, a fait au moins 15 500 morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes.
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