L'Egypte a accueilli favorablement la décision du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’un accord visant à instaurer un cessez-le-feu global et permanent dans la bande de Gaza ainsi qu’un échange de prisonniers et de détenus.

La résolution inclut également le retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, le retour des Palestiniens déportés dans diverses régions de l’enclave, et l’assurance d’un accès complet à l’aide humanitaire répondant aux besoins des habitants.

« Il est impératif qu’Israël respecte ses obligations en vertu du droit international, cesse sa guerre contre la bande de Gaza, arrête de tuer des Palestiniens et de détruire l’infrastructure de la région », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué ce lundi.

L’Egypte a également exhorté Israël et le Hamas à « prendre des mesures sérieuses » en vue de la conclusion rapide de cet accord et de commencer à en appliquer les dispositions sans délai et sans condition.

Le Caire a réitéré la nécessité d’une action déterminée de la part de la communauté internationale pour trouver une solution politique garantissant la réalisation de la solution à deux États, la seule issue viable pour mettre fin à la crise.

Selon le communiqué, cette démarche vise à soutenir la stabilité et la coexistence dans la région, ainsi qu’à établir un État palestinien indépendant basé sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a appuyé ce lundi le plan de cessez-le-feu à Gaza, renforçant ainsi la campagne diplomatique menée par les Etats-Unis pour promouvoir cette proposition en trois phases.

La résolution, rédigée par les Américains et ayant recueilli 14 voix pour, avec une abstention de la Russie, salue la proposition de trêve annoncée le 31 mai par le président Joe Biden.

Elle stipule qu’Israël a « accepté » ce plan et presse le Hamas de l’accepter également, appelant les deux parties à appliquer pleinement ses termes sans délai ni condition.

Le Hamas a également salué cette résolution, exprimant sa volonté de « coopérer avec les frères médiateurs pour entamer des négociations indirectes concernant la mise en œuvre de ces principes ».