Des tentes abritant des Palestiniens déplacés à Rafah dans le sud de la bande de Gaza sont photographiées. Photo : AFP
L’Egypte a reçu des « signaux positifs » de la part du mouvement Hamas indiquant son aspiration à une trêve, a indiqué jeudi 6 juin une source égyptienne cité par Al-Qahera News.
« Les dirigeants du Hamas nous ont informés qu'ils étudiaient sérieusement et favorablement la proposition de trêve », a révélé la source en ajoutant que le Hamas devrait donner sa réponse dans les prochains jours.
Selon la même source, des rencontres et des contacts égyptiens intensifs ont eu lieu au cours des dernières heures pour reprendre les négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
« L'Egypte a invité les dirigeants du Hamas à se rendre au Caire pour discuter de tous les détails relatifs à la situation actuelle », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter que « les efforts égyptiens intensifs, ainsi que les visites au Caire des délégations des factions palestiniennes, visent à rétablir le processus de réconciliation palestinienne et à instaurer la stabilité à Gaza ».
L'Egypte mène avec les Etats-Unis et le Qatar une médiation pour faire accepter une initiative de cessez-le-feu dévoilée la semaine dernière par le président américain Joe Biden.
Malentendu d'interprétation
Alors que le président américain avait indiqué que des négociations auraient lieu entre la première et la seconde phase de libération des otages afin de parvenir à un arrêt définitif des combats, des déclarations israéliennes, invoquant un « malentendu d’interprétation » du texte, excluaient systématiquement un cessez-le-feu permanent.
Soulignant des divergences significatives entre la proposition et les déclarations faites par le président américain Joe Biden, le Hamas avait de son côté critiqué l'inclusion de conditions qui permettraient aux forces israéliennes de rester à Gaza tout en reprenant les hostilités une fois les otages libérés.
Ces évolutions interviennent au moment où les forces israéliennes ont progressé jusqu'au centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, devenue l'épicentre du conflit, malgré les objections de la communauté internationale qui dit craindre pour la population civile.
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