Des jeunes observent la fumée s'élever suite aux attaques israéliennes à l'est de Rafah, située dans le sud de la bande de Gaza. Photo : AFP
Les autorités égyptiennes de haut rang ont rejeté les allégations de certains médias ayant trait à des conversations téléphoniques supposées entre le chef des services des renseignement égyptiens, le général Abbas Kamel, et le président du Shabak, Ronen Bar, au sujet de la crise à Rafah, a annoncé la chaîne égyptienne Al-Qahera-News, lundi 13 mai.
« Les constantes de la position égyptienne sont claires et bien connues, de tels rapports (médiatiques) sont sans fondement », a affirmé la chaîne.
L'armée israélienne a multiplié tôt mardi ses frappes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre, poussant la population à s’enfuir pour se réfugier principalement à Rafah, ville à la lisière sud de la bande de l’enclave palestinienne assiégée.
Des frappes ont aussi visé Rafah, où sont entassés près de 1,4 million de Palestiniens. Si la majeure partie de cette population a trouvé refuge à Rafah pour échapper aux frappes et aux combats des derniers mois, une partie de celle-ci fuit désormais la ville.
Dans le même contexte, le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, médiateur dans les discussions pour une trêve à Gaza, a affirmé que les pourparlers étaient « presque dans une impasse ».
« L'opération militaire israélienne à Rafah a fait reculer les négociations avec le Hamas palestinien. Bien sûr, ce qui s'est passé à Rafah nous a fait reculer », a-t-il ajouté.
Le Qatar, qui accueille le bureau politique du Hamas à Doha depuis 2012, est engagé -- aux côtés de l'Egypte et des Etats-Unis -- dans une médiation discrète depuis plusieurs mois entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
« Au cours des dernières semaines en particulier, nous avions constaté un certain élan, mais malheureusement, les choses n'ont pas évolué dans la bonne direction, et en ce moment, nous sommes presque dans une impasse », a déclaré le Premier ministre Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors du Forum économique du Qatar.
L'armée israélienne a multiplié tôt mardi ses frappes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre poussant encore la population à fuir pour se réfugier principalement à Rafah, ville à la lisière sud de la bande de Gaza assiégée.
« Il n'y a aucune clarté sur la manière d'arrêter la guerre du côté israélien. Je ne pense pas qu'ils envisagent cela comme une option (...), même quand nous parlons d'un accord et de l'éventualité d'un cessez-le-feu," a encore dit le Premier ministre du Qatar. Le Qatar, qui accueille le bureau politique du Hamas à Doha depuis 2012, est engagé -- aux côtés de l'Egypte et des Etats-Unis -- dans une médiation discrète depuis plusieurs mois entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas », a déclaré le Premier ministre du Qatar.
Le 7 mai, l'armée israélienne a pénétré avec ses chars dans le secteur Est de Rafah et pris le point de passage éponyme. Elle a aussi lancé des ordres d'évacuation aux civils dont près de 360.000 sont partis selon l'ONU.
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