Photo : Page Facebook du ministère des affaires étrangères.
Le ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry Sameh Choukry, et son homologue iranien Hossein Amir Abdollahian ont souligné samedi 4 mai , leur rejet total des opérations militaires terrestres israéliennes dans la ville palestinienne de Rafah, lors d’une réunion tenue en marge de de leur participation aux travaux de la quinzième session de la Conférence Islamique au Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), tenue, samedi 4 mai, à Banjul, la capitale de la Gambie.
Les deux chefs ont également mis en garde contre les conséquences des opérations militaires à Raafah qui « exposerait la vie de plus d'un million de Palestiniens à un danger imminent et aggraverait la situation humanitaire dans la bande de Gaza », d’après un communiqué publié samedi dans la page officielle du ministère égyptien des Affaires étrangères.
Le porte-parole du ministère, Ahmed Abu Zeid a déclaré que la réunion a abordé de manière assez détaillée la guerre en cours dans la bande de Gaza. Il a indiqué que le chef de la diplomatie égyptienne a informé son homologue iranien des efforts égyptiens visant à parvenir à une trêve qui permettrait l'échange de prisonniers et de détenus ainsi qu’un cessez-le-feu complet et permanent.
Par ailleurs, Shoukry a souligné la nécessité de l'entrée de la totalité de l'aide humanitaire d'urgence et sans obstacle dans l'enclave palestinienne.
Shoukry a également informé le ministre iranien des résultats des réunions qu'il a tenues au cours de la période récente, y compris les réunions tenues récemment en marge des réunions du Forum économique mondial, et des contacts bilatéraux qu'il a eus avec un certain nombre de responsables européens et de divers pays du monde, visant à résoudre la crise.
Selon Abu Zeid, le ministre des Affaires étrangères a également souligné l'importance d'encourager les pays à reconnaître l'État palestinien, ce qui contribuerait à renforcer les efforts visant à établir un État palestinien basé sur la vision de la solution à deux États.
Par ailleurs, les deux ministres ont convenu de poursuivre les consultations pour résoudre les questions en suspens, pour aboutir à une normalisation des relations entre les deux pays.
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