Le porte -parole du Conseil des ministres Mohamed Al-Homossani. Photo : Organisme général de l'information.
Face à la situation dans la bande de Gaza, théâtre d'une guerre israélienne dévastatrice depuis plus de 7 mois consécutifs contre les citoyens palestiniens et les menaces continues à l’invasion de la ville de Rafah, dernier refuge des palestiniens et leur déportation agressive sur les frontières surtout égyptiennes, la question d’accueil des Palestiniens en Egypte se redéclenche.
Lors des déclarations téléphoniques au programme de télévision avec la présentatrice Lamees Elhadidi (Kelma Akhira), diffusé sur ON TV, lundi 29 avril au soir, Al-Homossani assure que l’Egypte fournira toujours le soutien humanitaire nécessaire aux Palestiniens.
« En cas d’opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah, et le recours des Palestiniens aux frontières suite aux tentatives israéliennes de les déporter ce qui causera certainement un flux vers les territoires égyptiens, l’Egypte continuera malgré tout à les soutenir », indique Al-Homossani.
Il a ajouté que l’Egypte « continuera à fournir le soutien humanitaire nécessaire aux Palestiniens et ne les abandonnera en aucune circonstance ».
Il est à noter que Madbouly a déclaré que Gaza subissait une punition collective et avait besoin de plusieurs décennies pour sa reconstruction. Alors, suite aux dernières déclarations du Premier ministre Mostafa Madbouly, lundi 29 avril, au Forum économique mondial (FEM) à Riyad, concernant la question de la crise humanitaire à Gaza, Mohamed Al-Homossani, porte-parole du Conseil des ministres, commente.
Il a ajouté que depuis le début de la guerre contre Gaza le 7 octobre, Israël y a ciblé l'infrastructure, y compris les hôpitaux et les stations d'électricité.
Pour éviter une aggravation de la situation, Madbouly a mis en garde contre une opération militaire israélienne contre la ville de Rafah, laquelle pousserait les Palestiniens trouver refuges en Egypte.
La ville de Rafah a accueilli quelque 1,1 million de Palestiniens déportés, qui sont venus s’ajouter à ses 250 000 habitants, note le Premier ministre.
« Toute attaque contre ces habitants représenterait une véritable catastrophe et entraînerait une vague de déportations vers l'Egypte. Sur le plan humanitaire, nous sommes prêts à les accueillir, mais au niveau politique ceci signerait la fin de la cause palestinienne. Comment s’accorder sur la création d’un Etat palestinien en l’absence du peuple palestinien ? », s’est-il exclamé.
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