Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid, a affirmé que l'accord de paix entre l'Egypte et Israël est « stationnaire », lors d’un entretien téléphonique avec la chaine MBC, mercredi 25 avril.

Mais Abu Zeid a souligné que l'Egypte est « en mesure de gérer les violations israéliennes ».

« L’Egypte tend la main à toutes les parties pour un cessez-le-feu à Gaza », a ajouté le porte-parole. Selon lui, Le Caire agit de manière responsable en tant que médiateur entre les deux parties, et tente d’atténuer la crise et les souffrances du peuple palestinien.

« Il faut travailler sur plusieurs axes notamment l’acheminement de l’aide humanitaire aux gazaouis sans entrave, surtout que le terminal de Rafah est ouvert depuis les débuts de la crise », a affirmé Abou Zeid.

Il a souligné que l’Egypte travaille avec les partenaires internationaux pour aborder les problèmes aux racines.

Ces déclarations font suite à des rapports américains et israéliens annonçant l'imminence d'une offensive à Rafah. 

L'Egypte a répétitivement rejeté une telle mesure en mettant en garde contre une catastrophe humanitaire dans la région.

Le chef de l’Organisme général égyptien de l'information, Diaa Rashwan, avait déclaré, le 23 avril, qu'une invasion israélienne de Rafah « mettrait en péril plus de quatre décennies de relations pacifiques entre l'Egypte et Israël ».

Signé il y a 40 ans, le 26 mars 1979 l’accord de paix entre l’Egypte et Israël, conclu sous l’égide des Etats-Unis, a bouleversé la donne diplomatique et militaire au Moyen-Orient.