Mohammed Badi, dirigeant des Frères musulmans. Photo : Reuters
La Cour d'Assises suprême de sûreté de l'État d'urgence a prononcé lundi la peine de mort contre 8 dirigeants et cadres de la Confrérie terroriste des Frères et de la Jamaa Islamiya à savoir : Mohamed Badie, le guide général du groupe, Mahmoud Ezzat, Mohamed El-Beltagy, Amr Mohamed Zaki, Osama Yassin, Safwat Hegazy, Assem Abdel-Majed et Mohamed Abdel-Maqsoud.
Le tribunal a également décidé de punir 37 accusés de la réclusion à perpétuité et de punir 6 autres accusés d'une peine d'emprisonnement aggravée de 15 ans.
Sept accusés ont été condamnés à une prison aggravée de 10 ans, tandis que 21 accusés ont été acquittés.
Le ministère public avait renvoyé les accusés devant le tribunal pénal après les avoir accusés de direction d'un groupe terroriste (l'organisation des Frères musulmans), dont le but était de suspension des dispositions de la Constitution et des lois, empêcher les institutions de l'État et les autorités publiques d'accomplir leur travail, porter atteinte à la liberté personnelle des citoyens, aux libertés et aux droits publics, et nuire à l'unité nationale et à la paix sociale, et œuvrer au changement du régime par la force et en attaquant les individus et les installations des forces armées, la police et les établissements publics.
Le terrorisme était l'un des moyens utilisés par le groupe pour atteindre ses objectifs.
Ils ont également été accusés de fournir au groupe terroriste des armes, des munitions et des engins incendiaires.
Les enquêtes ont confirmé que les prévenus ont tué délibérément et avec préméditation un policier des Forces centrales de sécurité alors que les policiers tentaient de disperser leur rassemblement, et qu'ils étaient déterminés de tuer les policiers présents à proximité du pont du 6 octobre sur la route Al-Nasr par des armes à feu automatiques, des pistolets et fusils de chasse.
L'enquête a révélé également que les prévenus ont tiré sur les forces de police, entraînant la mort de 14 membres des forces de police, de leurs recrues et des citoyens présents à proximité de leur rassemblement armé, et la blessure de 10 personnes.
Le ministère public a inculpé les accusés de meurtre, tentative de meurtre à des fins terroristes, possession d'armes à feu et de munitions sans permis, possession d'armes blanches, et d'explosifs, de rassemblement pour intimider les citoyens, de sabotage et de destruction intentionnellement des biens publics et privés et d'incendie intentionnellement des installations publiques et gouvernementales.
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