Diaa Rashwan, président de l’Organisme général de l’information égyptien.
L'Egypte entend intensifier les réunions avec les parties concernées afin de parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu à Gaza, a affirmé Diaa Rashwan, le président de l’Organisme général de l’information.
L'Egypte avait récemment présenté un cadre de négociations visant à rapprocher les points de vue, dans le but de mettre fin à l'effusion du sang palestinien et de restaurer la paix et la stabilité dans la région.
Toujours selon Rashwan, les efforts égyptiens ont déjà abouti à une première trêve d’une semaine en novembre 2023. Au cours de la réunion de Paris en janvier 2024, un projet d’accord cadre pour une trêve plus longue a été élaboré.
L'Egypte a transmis au Hamas ce projet d’accord qui a fait parvenir sa réponse au Caire mardi 6 février. Le Hamas a annoncé plus tôt avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens sans en préciser la teneur.
Cette proposition égyptienne est basée sur un échange, sur étapes, de prisonniers palestiniens et de détenus israéliens, et le renforcement du soutien humanitaire dans la bande de Gaza.
De son côté, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a affirmé que la réponse du Hamas avait "été communiquée aux Israéliens" et qu’il en discuterait les détails lors de sa visite mercredi en Israël.
La semaine dernière, une source du mouvement palestinien a révélé que son projet en trois phases prévoyait notamment une trêve de six semaines durant laquelle Israël devra libérer entre 200 et 300 prisonniers palestiniens en échange de la libération de 35 à 40 otages israéliens. L’accord prévoit aussi le renforcement des aides humanitaires à Gaza.
La guerre de Gaza a fait 27.585 victimes palestiniennes, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Plus de 1,3 million des déplacés s'entassent dans des conditions désespérées à Rafah, cinq fois la population initiale de cette ville adossée à la frontière fermée avec l'Egypte, selon l'ONU.
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