
Les chefs de la diplomatie égytienne et iranienne, Sameh Shoukry et Hussein Amir Abdollahian.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a confirmé à son homologue iranien, Hussein Amir Abdollahian, que l’expansion du conflit dans la région a eu des répercussions dangereuses sur la souveraineté et la stabilité de nombreux pays arabes.
« L’élargissement du conflit n’est dans l’intérêt d’aucune partie et porte préjudice aux efforts déployés pour résoudre la crise », a dit Shoukry dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères le jeudi 1er février.
Le ministre égyptien a de même précisé que l’escalade des tensions dans le sud de la mer Rouge affecte de nombreux pays de la région y compris l’Egypte, en raison des menaces qu’elles représentent pour la navigation mondiale à travers ce corridor maritime international important et stratégique.
Les perturbations en mer Rouge ont causé une baisse de 40% des revenus du Canal de Suez en début de 2024 en comparaison avec la même période l’année passée, avait déclaré en janvier le président de l’Autorité du Canal de Suez, Osama Rabie.
Depuis le 19 novembre, les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, mènent des attaques contre les navires en mer Rouge en solidarité avec les Palestiniens victimes d’une guerre acharnée menée par Israël dans la bande de Gaza.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne mènent des attaques contre les installations des Houthis au Yémen.
Dans ce contexte, les chefs de la diplomatie des deux pays ont réitéré leur refus catégorique de la déportation des Palestiniens en dehors de leurs territoires et ont convenu d’intensifier les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu.
Shoukry a aussi souligné la nécessité de mettre en application la résolution 2720 du Conseil de sécurité qui stipule la création d’un mécanisme sous les auspices des Nations-Unies pour accélérer et contrôler l’arrivée de l’aide humanitaire à la bande de Gaza.
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