Lundi, 20 janvier 2025
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L’Egypte n’a jamais fermé le terminal de Rafah : chef de l'UNRWA

Dalia Farouq , Dimanche, 14 janvier 2024

Philippe Lazzarini, à la tête de l'UNRWA, a assuré que la guerre dans la bande de Gaza est un crime humanitaire, et condamne le fait que l’occupation vise des civils dans l’enclave de Gaza.

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Le Chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini Photo: AP

Philippe Lazzarini, dirigeant de l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens (UNRWA), a attesté que l'Egypte avait toujours laissé ouvert le terminal de Rafah avant son départ de l'aéroport international d'Al-Arish vers Rafah. Il se dirige vers Gaza pour observer la situation de première main, selon la chaîne égyptienne « Al-Qahéra news ».

 La chaîne rapporte que Lazzarini a déclaré la guerre à Gaza comme un crime humanitaire, condamnant les attaques de l'occupation sur les civils de l'enclave de Gaza.

Le responsable de l'UNRWA a souligné que les opérations militaires israéliennes ne font pas de distinction entre les cibles militaires et civiles, touchant hommes, femmes, enfants et animaux, rendant tous à Gaza vulnérables à ces massacres.

Il se rend à Gaza pour constater la situation. Selon un correspondant d'« Al-Qahéra news », Lazzarini a exigé l'établissement de corridors humanitaires sûrs pour acheminer l'aide à Gaza.

En parallèle, les 11 et 12 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a examiné la plainte pour génocide introduite par l'Afrique du Sud contre Israël.

Le 29 décembre 2023, Pretoria avait saisi cette instance judiciaire des Nations unies, basée à La Haye, arguant que les actions à Gaza avaient « un caractère génocidaire » comme le soutient l'Afrique du Sud.

Ronald Lamola, ministre sud-africain de la Justice, a affirmé le 11 janvier devant la CIJ qu'Israël avait "violé la Convention sur le génocide", une action que même les attaques brutales du Hamas ne peuvent justifier.

Adila Hassim, avocate sud-africaine, a déclaré que "les génocides ne sont jamais annoncés à l'avance". Elle a ajouté que "le tribunal dispose de 13 semaines de preuves montrant un modèle de comportement et d'intention soutenant une allégation plausible d'actes génocidaires".

Israël a répliqué vendredi devant la CIJ, qualifiant ces accusations de « totalement fausses » et de « description manipulée de la réalité des hostilités actuelles ».

L'Afrique du Sud a également demandé en urgence à la CIJ des « mesures conservatoires » pour arrêter les bombardements israéliens dans l'enclave palestinienne, qui ont causé la mort d'au moins 23 000 personnes en trois mois, selon les chiffres du ministère de la santé dirigé par le Hamas.

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