Des palestiniens se rassemblent autour d'une voiture après un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 8 janvier 2024. Photo: AFP
Un haut responsable égyptien a démenti, lundi 8 janvier qu’il y ait une coopération égypto-israélienne concernant des dispositions sécuritaires sur la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, d’après la chaîne Al Qahera News.
Le corridor de Salah al-Din constitue une bande frontalière de 14 kilomètres entre la bande de Gaza et l'Egypte et s’étend de la mer Méditerranée au nord jusqu’au point de passage de Karm Abou Salem au sud, le long de la frontière égyptienne avec la bande de Gaza
Wall Street journal a rapporté dimanche 7 janvier qu’Israël aurait demandé, entre autre le placement de capteurs le long de l’axe de Salah, l'extension des tours de guet, l'installation de caméras de surveillance. Le journal américain a également indiqué qu'Israël négociait avec l'Egypte l'avenir de l'axe afin d’y renforcer la surveillance pour éviter la construction davantage de tunnels.
Ces informations sont « totalement erronées » selon la source égyptienne.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré, samedi 30 décembre, « qu’Israël doit contrôler la zone frontalière de Philadelphie entre la bande de Gaza et l’Égypte ».
Selon le traité de paix entre l'Égypte et Israël de 1979, avait été établie comme une zone tampon contrôlée par les forces israéliennes.
Après le désengagement unilatéral d'Israël de la bande de Gaza en 2005, « l'accord de Philadelphie » a été conclu avec l'Egypte, autorisant celle-ci à déployer des gardes-frontières pour patrouiller le long de la frontière du côté égyptien.
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