« La seule option pour aboutir à une solution à Gaza est de passer par la voie des négociations », a confirmé un haut responsable égyptien à la chaîne Al-Qahera News mercredi 3 décembre.

Il a également souligné, dans des déclarations exclusives à Al-Qahera News, que le rôle égyptien est indispensable et qu’en l’absence de la médiation égyptienne, la gravité de la crise pourrait s’accroître et s’aggraver au-delà des estimations de toutes les parties.

Dans le même cadre, l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis déploient des efforts pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Ces efforts ont abouti à une trêve de 7 jours, avec l’espoir de parvenir à terme à un cessez-le-feu durable. Mais l’accord a volé en éclats vendredi 1er décembre et jusqu’à présent.

L’Egypte a effectivement présenté un « projet d'initiative-cadre » visant à rapprocher les points de vue de toutes les parties concernées afin de stopper « l'écoulement du sang palestinien, mettre fin à l’agression contre la bande de Gaza et rétablir la paix et la stabilité dans la région », a indiqué le chef de l’Organisme général égyptien de l'information, Diaa Rashwan, jeudi 28 décembre.

L'occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza pour le 89ème jour, le nombre de martyrs s’élevant à plus de 22 000 Palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, en plus de milliers de personnes portées disparues.