Le ministre égyptien des affaires étrangère Sameh Shoukry et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a révélé la nécessité de trouver un accord permanent pour mettre fin aux hostilités à Gaza, lors d’un appel téléphonique avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, jeudi 7 décembre.
« Il est impératif de permettre un flux d’aide humanitaire sans entrave et de parvenir à un cessez-le-feu permanent à Gaza » a relevé Guterres durant l’appel en appuyant sur la détérioration de la situation des peuples à Gaza.
« L’Egypte refuse catégoriquement la déportation des palestiniens » a réaffirmé le chef de la diplomatie égyptienne.
Shoukry a également mis l’accent sur les efforts égyptiens et arabes déployés pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
Il est important d’activer pleinement les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale qui oblige les parties à respecter le droit international et qui appelle à un cessez-le-feu et à autoriser un accès humanitaire sûr et sans entrave, a indiqué Shoukry selon le porte-parole du ministère.
Les deux parties ont discuté de la coordination des efforts visant à minimiser la crise à Gaza en atténuer les conséquences.
Cette démarche était motivée par l'engagement du secrétaire général à garantir la paix et la sécurité dans le monde.
Pour la première fois depuis qu’il est à ce poste, le Secrétaire général de l’ONU a utilisé le 6 décembre l’article 99 de la charte des Nations Unies pour alerter les membres du Conseil de sécurité sur « un risque grave d’effondrement du système humanitaire » dans la bande de Gaza.
L’article 99, figure parmi les quatre articles qui définissent les fonctions du Secrétaire général et lui donne le pouvoir de « porter à l’attention du Conseil de sécurité toute question qui, à son avis, peut menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
Antonio Guterres, dans une lettre ce jour, appelle les membres du Conseil de sécurité à faire pression pour éviter une catastrophe humanitaire et réitère son appel à l’établissement d’un cessez-le-feu permanent. « C’est urgent », insiste le chef de l’ONU.
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