Dimanche soir, le président Sissi a rencontré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, et a souligné « l’importance du dialogue entre le monde musulman et l’Europe sur la base du respect mutuel », rapporte Bassam Radi, porte-parole de la présidence, dans un communiqué. Par ailleurs, le président a exprimé la volonté de l’Egypte de renforcer son partenariat stratégique avec la France, qui constitue « un pilier de la sécurité et de la stabilité du Proche-Orient et de la Méditerranée ». De son côté, Le Drian a salué la visite du président Sissi en France, qui « contribuera positivement à développer la coopération dans tous les domaines » et qui permettra de « coordonner sur les dossiers régionaux, notamment au niveau de l’équilibre stratégique qu’assure l’Egypte au Proche-Orient », a affirmé le Drian.
Lundi matin, le président Sissi a été accueilli par Florence Parly, ministre française des Armées et de la Défense, pour discuter du renforcement de la coopération militaire entre les deux pays. Lors de la rencontre, le président Sissi a souligné que « l’Egypte tient à renforcer sa coopération militaire et sécuritaire avec la France ainsi qu’à développer les systèmes et les programmes d’armement, étant donné les défis croissants au Moyen-Orient et en Méditerranée qui nécessitent de conjuguer les efforts pour y faire face ». Les deux parties ont discuté de la lutte contre les organisations armées dans la région et il a été convenu de développer la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays au cours de la prochaine période à la lumière du « rôle régional axial de l’Egypte », comme a affirmé la ministre française.
Lundi après-midi, le président Sissi a rencontré la maire de Paris, Anne Hidalgo. Les discussions ont porté sur l’expérience égyptienne en matière de méga-projets. Ils ont également discuté des perspectives de coopération entre Paris et Le Caire et des nouvelles villes créées en Egypte. Mme Hidalgo a exprimé son aspiration à coopérer avec l’Egypte et le gouvernorat du Caire, en particulier dans les domaines de la culture et des services. Elle a souligné que cette coopération souhaitée s’inscrirait dans le cadre des liens « historiques » entre les deux pays et de la volonté de son pays « de soutenir les efforts de développement en Egypte » et « d’échanger les expertises et les investissements ».
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