Cette réouverture concerne seulement les « cas humanitaires », a-t-on précisé de même source. Cette réouverture intervient à une semaine de l’éclatement de la violence aux territoires palestiniens sur fond de la décision du président américain Donald Trump sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Samedi matin, quelque 200 personnes, dont dix malades en attente de soins en Egypte, ont franchi le point de passage de Rafah dans le sud de Gaza. Figuraient également des étudiants inscrits dans des établissements en Egypte, des ressortissants de ce pays et des Palestiniens travaillant dans des pays étrangers restés bloqués dans la bande de Gaza. Aucune limitation n’est en revanche imposée pour les Palestiniens entrant dans la bande de Gaza en provenance d’Egypte. Dans un communiqué, l’ambassadeur de la Palestine en Egypte, Diab Al-Lawah, a remercié le président Abdel-Fattah Al-Sissi, « soucieux d’alléger la souffrance du peuple palestinien ». Il a aussi salué la coopération des services de sécurité égyptiens.
Le point de passage avait ouvert pour la dernière fois à la mi-novembre suite à la conclusion en octobre dernier d’un accord de réconciliation entre les deux principales formations palestiniennes en vertu duquel le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a transféré le 1er novembre les points de passage de l’enclave à l’Autorité palestinienne. Cet accord, parrainé par l’Egypte, devrait conduire à une ouverture plus régulière de la frontière, que Le Caire a maintenue fermée pour la plupart du temps ces dernières années, pour des raisons de sécurité.
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