La visite du président Abdel-Fattah Al-Sissi aux Nations-Unies, à New York, est un tournant important pour l’évolution que traverse l’Egypte depuis le 30 juin 2013. Les discours des chefs d’Etat ont été bons dans leur ensemble. La présence d’Al-Sissi à la tribune de l’Onu a été une reconnaissance par le monde entier du nouveau régime que l’Egypte a choisi de mettre en place de son plein gré, avec une majorité écrasante. Cela, après des tentatives répétées d’effacer la volonté égyptienne et d’assombrir les résultats accomplis.
La plupart des forces ont estimé que le nouveau régime en Egypte était bien ancré et que le soutien populaire gagnait en solidité chaque jour. Et ce, malgré les manifestations désespérées des Frères musulmans pour faire croire à une opinion publique égyptienne hostile au régime en place. Ainsi, ces forces ont commencé à revoir leurs positions, elles ont amoindri l’hostilité qu’elles manifestaient et ont baissé le ton vis-à-vis du nouvel ordre qui s’est imposé après le 30 juin 2013. La visite d’Al-Sissi aux Nations-Unies et son discours prononcé à la tribune face au monde entier a fait disparaître, pour de bon, toutes les tentatives qui visaient à saper la légitimité de la volonté populaire et qui étaient déterminées à qualifier les récents événements d’Egypte de coup d’Etat militaire, en marge de la volonté populaire.
Raison pour laquelle la position d’Erdogan, totalement aligné sur celle qui refuse la nouvelle configuration égyptienne, était ridicule. D’autant que le monde entier, y compris les Etats-Unis qui refusaient cette nouvelle conjoncture, a baissé les bras.
La rencontre, au sommet d'Al-Sissi-Obama et des délégations les accompagnant, qui a eu lieu sur demande américaine, est une gifle inintentionelle infligée à Erdogan qui s’est livré, tel un clown, a un one man show.
Aujourd’hui et après cette visite déterminante, l’Egypte est en passe de retrouver son prestige international qui faisait défaut depuis bien longtemps. Un nouveau spectre égyptien pointe à l’horizon international qui nous rappelle l’Egypte d’hier, celle qui jouissait d’une forte présence sur la scène internationale. L’Egypte d’aujourd’hui est celle confiante en elle-même connaissant parfaitement bien ses intérêts. Celle aspirant à un nouvel avenir, celle que Abdel-Fattah Al-Sissi a représentée lors de toutes ses rencontres à New York et pas uniquement dans son discours à la tribune des Nations-Unies. C’est l’Egypte qui est soutenue farouchement par son peuple. En réalité, c’est le peuple égyptien qui s’est rendu au siège de l’Onu pour dire au monde entier qu’Al-Sissi n’est pas seul lors de son discours, et pour dire: « Nous voilà tous main dans la main et avec une volonté qui ne peut passer inaperçue ».
Lien court: