Sandra n'arrête pas de monter en classement mondial.
Depuis 2010, elle s’entraîne plusieurs mois par an sous la houlette de l’Américain William Arrmeson. Grâce à lui, elle a fait de remarquables progrès. Sandra Sameh, cette jeune tenniswoman très prometteuse, est donc aux petits soins. Le reste du temps elle s’entraîne avec l’Egyptien Yasser Adel au club d’Al-Seid, au Caire. Grâce à cet encadrement, elle a gagné 30 points cette saison lui permettant de devenir 132e WTA junior. Une excellente performance réalisée aussi grâce à de nombreux tournois, auxquels elle a participé cette saison. En avril dernier, elle a participé aux 35e Championnats d’Afrique des moins de 16 ans au Caire, où elle a décroché la 2e place. En juin, elle a occupé la première place à la 12e édition du Championnat international de Carthage. En juillet, elle a participé au tournoi de Méditerranée avenir au Maroc, où elle atteint le stade des quarts de finale. Et en septembre, elle a réalisé un nouveau succès en atteignant le stade des demi-finales au tournoi Smash, au Caire. « En disputant ces matchs, où la concurrence était très rude car je jouais contre des joueuses très talentueuses, j’ai nettement amélioré mon classement et je suis passée de la 576e place WTA au début de l’année 2011 à la 132e actuellement. C’est un exploit. J’ai commencé à cueillir les fruits de mon travail », explique Sandra Sameh.
Ce niveau est le fruit d’une préparation intense qui a permis à Sandra Sameh d’améliorer sa condition physique et de travailler sur ses points faibles et sa technique de jeu. « Heureusement, mon niveau n’a pas été affecté par l’arrêt de l’entraînement dû à la révolution, car j’ai travaillé avec mon entraîneur américain aux Etats-Unis pour une durée de 3 mois en 2011. J’ai profité de cette période pour travailler sur ma volée et mon revers qui me faisaient perdre beaucoup de points. J’ai pu également améliorer ma vitesse », assure-t-elle. Elle ajoute avoir également amélioré son niveau en participant à de nombreux tournois qui lui ont permis d’acquérir de l’expérience. « En janvier 2012, j’ai participé à l’Open Junior au Canada et en mars j’ai pris part au tournoi international de Hard Court. J’ai disputé des matchs contre des joueuses talentueuses du Canada et des Etats-Unis, ce qui m’a aidée à acquérir de l’expérience », assure-t-elle.
Sandra Sameh, grâce à son entraînement aux Etats-Unis, a eu le privilège de s’habituer à jouer sur les terrains durs, rares en Egypte, ce qui représente un problème pour la plupart des joueuses. « Les Egyptiens sont habitués à jouer sur la terre battue, car les terrains durs sont rares en Egypte. Mais en s’entraînant à l’étranger sur un terrain dur, j’ai pu m’habituer à la vitesse de la balle qui est plus rapide sur la terre dure », ajoute-t-elle.
Sur les traces de sa grande soeur
Sandra Sameh a fait ses débuts au club d’Al-Seid, dans le quartier de Doqqi au Caire. Elle a commencé à pratiquer ce sport à l’âge de 5 ans par passion, suivant les traces de sa grande soeur. A 8 ans, elle affiche déjà de bonnes prédispositions physiques et techniques qui augurent d’un bel avenir dans le monde du tennis. « A 8 ans, j’ai rejoint l’école de tennis du club d’Al-Seid, et j’ai commencé à participer aux Championnats des clubs, où j’ai réalisé une bonne performance. Grâce à mes résultats, j’ai rejoint la sélection junior à l’âge de 12 ans », raconte-t-elle.
Dès lors, les succès commencent pour elle. En 2009, elle a occupé la première place aux Championnats arabes en Tunisie en individuel et en double. En 2010, elle a remporté la première place aux mêmes Championnats arabes en Tunisie. Le vrai exploit arrive en 2011, où elle atteint le stade des quarts de finale aux tournois Orange Ball et Eddie Herr aux Etats-Unis. « Ces résultats m’ont permis de participer avec la sélection dames à de nombreux tournois, ce qui m’a beaucoup aidée à progresser », assure-t-elle. En ce qui concerne son avenir, Sandra Sameh ambitionne de devenir une joueuse professionnelle. « Je suis encore jeune, j’ai beaucoup d’ambitions. Mon rêve à long terme, pour lequel je travaille, est de devenir une joueuse professionnelle et d’être parmi le top 300. Mais pour l’avenir proche, j’ai l’ambition de rejoindre la sélection dames à l’âge de 16 ans et de faire de bons résultats », conclut-elle.
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