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Dernier mot : Des génies égyptiens à l’étranger Mohamed

Mercredi, 15 janvier 2025

J’ai appris avec joie une nouvelle qui rend tout Egyptien fier de ses compatriotes qui accomplissent des réalisations scientifiques à l’étranger et reçoivent les plus hautes distinctions.

Selon la nouvelle, un chercheur égyptien du nom de Mahmoud Gaafar (35 ans) est parvenu à une réalisation géniale que les scientifiques considéraient impossible. Il est parvenu à un mécanisme qui lui permet de stocker les données sous forme optique plutôt qu’électronique, ce qui rend la vitesse de transfert et de téléchargement des données similaire à la vitesse de la lumière, soit 300 000 km/s. S’il y a une invention qui puisse être considérée comme révolutionnaire, c’est bien celle-là. Le jeune scientifique égyptien a également pu contrôler la vitesse et la pression de la lumière, ce qui lui a permis de transférer simultanément de grandes quantités de données sans aucune interférence et sans qu’elles soient piratées. Il s’agit certainement d’une révolution scientifique dans le domaine des technologies de transfert des données. Quant à celui qui a publié la nouvelle, ce n’est pas un média égyptien, mais la revue Nature, l’une des plus grandes revues scientifiques au monde. Le magazine a célébré cette réalisation et lui a consacré plusieurs pages, la considérant comme l’une des plus grandes réalisations du siècle.

Rien d’étrange pour un compatriote d’Ahmed Zoweil et de Farouk El-Baz ! Nombreux sont ceux qui ne savent pas que l’inventeur du Wi-Fi est le scientifique égyptien Hatem Zaghloul, qui est né et qui a grandi au gouvernorat de Guiza. Il a étudié dans les écoles d’Imbaba et d’Al-Orman, avant de s’inscrire à la faculté d’ingénierie de l’Université du Caire. Après avoir terminé ses études en 1983, il a émigré au Canada, où il a obtenu un doctorat en physique électromagnétique. Il est parvenu avec un collègue égyptien, Michel Fattouch, à cette invention révolutionnaire qui a changé la vie des êtres humains. De nombreux autres Egyptiens ont accompli des réalisations importantes dont nous ne savons rien. Ils ont tous grandi en Egypte et y ont fait leurs études avant de la quitter. S’ils étaient restés en Egypte et n’avaient pas émigré, auraient-ils pu accomplir ces réalisations scientifiques impressionnantes ? C’est la question que nous devons nous poser en saluant les réalisations de nos compatriotes à l’étranger.

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