
Une fille regarde Mohammad Eid pleurer son cousin Dima, ainsi que son oncle et son grand-père, qui ont été tués dans une frappe aérienne israélienne samedi, lors de leurs funérailles à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Photo : AFP
Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé dimanche 12 janvier, qu'au moins 28 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans le territoire palestinien, théâtre de plus de 15 mois de guerre avec Israël.
Cela porte le bilan total à 46.565 morts, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 109.660 personnes avaient également été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, entre Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Face à l’impitoyable blocus israélien à Gaza et en Cisjordanie, et à la détention, par Israël, de plus de 5 000 Palestiniens ces derniers mois, le Hamas a lancé le 7 octobre 2023l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », qui a entraîné la mort de plus de 1 000 Israéliens. 200 israéliens ont en outre été captifs. En réponse, les forces d'occupations israéliennes ont lancé une guerre totale dans les territoires palestiniens. Entrée dans sa deuxième année en octobre dernier, celle-ci a causé la mort de plus de 43 000 palestiniens et détruit le système de santé à Gaza. Avec la fermeture, par Israël, des passages frontaliers, notamment celui de Rafah, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent confrontés au spectre de la famine. Un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU daté du 8 novembre affirme que plus de 70 % des morts et des blessés sont des femmes et des enfants. Le rapport indique que les opérations lancées par les forces israéliennes pourraient constituer des « crimes de guerre » et peuvent être qualifiées de crimes contre l'humanité, voire de génocide, si elles visent de manière systématique la population civile ou un groupe particulier.
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