Les Pharaons en quête de gloire à la CAN

 Après avoir succédé au Portugais Rui Vitoria, le sélectionneur Hossam Hassan a réussi ses débuts avec les Pharaons. L’équipe d’Egypte a validé son ticket pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc et mène largement la course pour une place au Mondial des Etats-Unis en 2026.

Mais le véritable test pour le nouveau sélectionneur aura lieu à la fin de l’année. L’Egypte garde un souvenir douloureux de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, où elle a été éliminée dès les 8es de finale par la RD Congo. Un revers d’autant plus amer que les Pharaons, malgré la présence de Mohamed Salah, peinent à retrouver leur gloire passée. Depuis le triplé historique réalisé sous la houlette de Hassan Chéhata (2006, 2008 et 2010), le palmarès de l’Egypte est resté vierge. Les Egyptiens placent leurs espoirs en Hossam Hassan, légende du football égyptien, pour décrocher une 8e étoile.

 Al-Ahly prêt à écrire l’histoire au Mondial des clubs

L’heure du plus grand défi de l’histoire d’Al-Ahly, et peut-être même du football égyptien, a sonné. Les Diables Rouges s’apprêtent à disputer la nouvelle version du Mondial des clubs, un tournoi élargi à 32 équipes qui se déroulera aux Etats-Unis. Ce projet ambitieux du président de la FIFA, Gianni Infantino, promet d’être la compétition de clubs la plus médiatisée et la plus lucrative de la planète.

Al-Ahly sera sur l’affiche du match d’ouverture avec l’Inter Miami de Lionel Messi le 14 juin. Conscients de l’enjeu, les dirigeants du club cairote ont déjà lancé les préparatifs. Le mois de janvier s’annonce intense avec un mercato hivernal qui devrait étoffer l’effectif avant cet événement grandiose. Durant les six prochains mois, la ferveur ira crescendo à l’approche de ce rendez-vous planétaire attendu au Caire et dans toute l’Egypte.

 Quel avenir pour Salah et Marmoush ?

L’avenir de deux des plus grandes stars du football égyptien, Mohamed Salah et Omar Marmoush, est en suspens. Si leurs performances sur le terrain sont exceptionnelles, leurs situations contractuelles respectives peuvent changer à tout au tout.

Mohamed Salah a réalisé une saison époustouflante avec Liverpool. A 32 ans, le capitaine des Pharaons continue de battre des records en Premier League. Pourtant, en fin de contrat en juin prochain, il n’a toujours pas prolongé son aventure avec les Reds en raison de la politique salariale stricte du club concernant les joueurs de plus de 30 ans. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si Salah poursuit son épopée à Anfield.

A l’inverse, Omar Marmoush (25 ans) connaît une ascension fulgurante. L’attaquant de l’Eintracht Francfort est l’une des révélations de la saison. Ses performances exceptionnelles en Bundesliga, où il rivalise avec Harry Kane pour le titre de meilleur buteur, ont attiré l’attention des plus grands clubs européens. Un transfert dès janvier ou peut-être à l’été prochain semble inévitable pour le jeune prodige égyptien.

Le pentathlon moderne affronte de nouveaux défis

Après avoir réalisé la meilleure performance égyptienne en 2024, en remportant la seule médaille d’or pour l’Egypte aux Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024, obtenue par Ahmed Elgendy, le pentathlon moderne débute l’année 2025 avec de nouveaux défis. Les JO de Paris étaient la dernière compétition senior disputée avec l’ancien format (avec la présence de l’équitation). En 2025, l’épreuve de l’équitation sera remplacée par celle des obstacles dans toutes les compétitions. La Coupe du monde du Caire, du 25 février au 1er mars, sera la première compétition avec le nouveau format (escrime, natation, obstacle et laser-run qui comprend course à pied et tir). Outre la Coupe du monde et ses différentes étapes, la saison comprendra les Championnats du monde seniors qui auront lieu du 27 au 31 août en Lituanie. Ces Mondiaux seront le principal défi pour les Pharaons qui, après avoir dominé les Mondiaux juniors l’année dernière avec le nouveau format, seront très attendus aux Mondiaux seniors cette année.

 Les escrimeurs veulent se rattraper après une performance olympique en demi-teinte

Malgré une médaille de bronze en épée hommes obtenue par Mohamed El-Sayed aux JO de Paris, les escrimeurs égyptiens ne sont pas satisfaits de leur performance olympique, puisque plusieurs athlètes sont passés à côté des médailles, terminant entre les 4e et 8e places aux JO. Ainsi, les Pharaons débutent la saison 2025 avec la ferme intention de confirmer leur niveau sur la scène internationale. Objectif : améliorer leur classement mondial senior et junior. Les méga événements seront les Championnats du monde juniors et cadets, qui auront lieu du 1er au 15 avril à Wuxi en Chine, et les Championnats du monde seniors qui se tiendront du 20 au 30 juillet en Géorgie. Il est à noter qu’aux derniers Mondiaux juniors, l’Egypte a décroché une seule médaille par Eslam Ossama en épée -17 ans. Tandis qu’aux derniers Mondiaux seniors, l’Egypte a remporté une médaille historique obtenue par Ziad El-Sissi en sabre. Ainsi, les Pharaons visent de meilleures performances en 2025.

 Le squash égyptien se prépare déjà pour les JO de 2028

A partir de 2025, le squash sera un sport olympique pour la première fois de l’histoire. Cette discipline sera dans le calendrier olympique aux JO de Los Angles 2028. Les Pharaons, qui dominent le squash mondial depuis des années, veulent continuer leur domination jusqu’à 2028. La prochaine saison sera la plus importante.

Les Egyptiens ont débuté l’année 2025 en dominant le classement mondial avec Ali Farag et Nouran Gohar en tête du classement mondial du squash, dont le top 10 est par ailleurs largement occupé par leurs compatriotes, selon le site de l’Association professionnelle de la discipline (PSA).

En fait, A la fin de l’année 2024, l’Egypte a marqué l’histoire du squash, réalisant un exploit en remportant les titres masculins et féminins lors de la première édition du Championnat du monde de squash par équipe (WSF World Squash Team Championship), réunissant les deux catégories (hommes-femmes). Les joueurs égyptiens ont dominé leurs adversaires en finale, offrant au pays un doublé sans précédent dans le monde du squash. Chez les femmes, l’Egypte a conservé son titre en remportant son 4e titre consécutif. Tandis que chez les hommes, l’Egypte a dû lutter pour décrocher son 6e titre mondial consécutif.