Le ministère de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale a publié mardi, pour la première fois depuis 2020, des données sur les investissements privés, mettant l’accent sur les principes de transparence et sur le suivi des investissements de ce secteur en tant que moteur du développement économique et d’une croissance durable et inclusive.
Les investissements du secteur privé se sont élevés à 133 milliards de L.E. au premier trimestre de l’exercice en cours, soit une croissance de 30 %. Ce chiffre représente 63,5 % des investissements totaux.
Les efforts du gouvernement pour créer un espace pour le secteur privé et améliorer l’environnement des affaires ont entraîné une baisse de 60 % des investissements publics, les ramenant à 57 milliards de L.E. au premier trimestre de l’exercice.
Le financement du développement du secteur privé a connu une augmentation constante tout au long de 2024, atteignant 4,2 milliards de L.E. contre 2,9 milliards de dollars en 2023.
Le financement du développement du secteur public a diminué de 3,8 milliards dollars en 2023 à 3,1 milliards de dollars en 2024.
En outre, une nouvelle méthodologie a été développée pour évaluer les investissements du secteur privé, en collaboration avec divers institutions et experts afin de fournir une vue plus précise et plus complète de la répartition des investissements.
Les investissements du secteur privé devraient augmenter pour atteindre 50 % du total des investissements d’ici fin juin 2025, conformément au document de politique de propriété publique et à la Vision 2030 de l’Egypte.
Le taux de croissance du PIB a continué à montrer des signes de reprise au premier trimestre de l’exercice 2024-25, enregistrant 3,5 %, contre 2,7 % au cours du même trimestre de l’exercice précédent 2023-24. Cette amélioration a été soutenue par des performances positives dans des secteurs-clés tels que le secteur manufacturier non pétrolier. Cette croissance globalement positive est survenue malgré le déclin continu de l’activité du Canal de Suez provoqué par les tensions géopolitiques dans la région et peut être attribuée aux politiques de réforme mises en oeuvre par le gouvernement visant à rétablir la stabilité macroéconomique et à renforcer la gouvernance des investissements publics.
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