Des hommes syriens agitent le drapeau de l’opposition alors qu’ils se tiennent debout à l’endroit où la statue d’un soldat syrien a été renversée par les rebelles sur la place centrale Umayyad à Damas. Photo : AFP
Nations-Unies
« L'essentiel est de parvenir à une solution politique inclusive, qui favorise l'unité et la stabilité de la Syrie et qui lui permette de recouvrer sa souveraineté. Il est urgent de panser les plaies de ce conflit ».
L’envoyé de l’ONU en Syrie, Geir Pedersen.
Russie
« A la suite des négociations entre Bachar Al-Assad et plusieurs acteurs du conflit sur le territoire de la République arabe syrienne, Bachar a pris la décision de démissionner de son poste présidentiel et de quitter le pays ... Les forces armées russes stationnées en Syrie ont été placées en état d'alerte maximale, bien qu'aucune menace immédiate ne pèse sur leurs positions ».
Le ministère russe des Affaires étrangères.
Etats-Unis
S'exprimant à la Maison Blanche, le président Joe Biden a déclaré : « Le régime Assad est enfin tombé », qualifiant sa chute d'« acte fondamental de justice. C'est un moment d'opportunité historique pour le peuple syrien, qui souffre depuis longtemps, de construire un avenir meilleur pour son pays dont il est fier. C'est aussi un moment de risque et d'incertitude ». « Le résultat de tout cela est que, pour la première fois, ni la Russie, ni l'Iran, ni le Hezbollah ne peuvent défendre ce régime odieux en Syrie. C'est le résultat direct des coups portés par l'Ukraine et Israël pour se défendre, avec le soutien indéfectible des Etats-Unis », a-t-il ajouté.
« Assad est parti. Il a fui son pays. Son protecteur, la Russie, n’a plus l’intention de le protéger ».
Le président américain élu Donald Trump
Chine
« La Chine suit de près l'évolution de la situation en Syrie et espère que la Syrie reviendra à la stabilité le plus rapidement possible. Nous exhortons les parties syriennes concernées à prendre des mesures pratiques pour assurer la sécurité des institutions et du personnel chinois en Syrie ».
Le ministère chinois des Affaires étrangères.
Union européenne
« La fin de la dictature d'Assad est une évolution positive et attendue depuis longtemps. Elle montre également la faiblesse des soutiens d'Assad, la Russie et l'Iran ... La priorité du bloc était de garantir la sécurité dans la région, il s’est engagé à travailler avec tous les partenaires constructifs en Syrie et plus largement dans la région. Le processus de reconstruction de la Syrie sera long et compliqué, et toutes les parties doivent être prêtes à s’engager de manière constructive ».
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Turquie
« Le gouvernement syrien s'était effondré et le contrôle du pays changeait de mains. Cela ne s'est pas produit du jour au lendemain. Depuis 13 ans, le pays est en proie à la tourmente, dès le début de la guerre avec la répression des manifestations pro-démocratie par Al-Assad en 2011. Les organisations terroristes ne doivent pas être autorisées à profiter de cette situation. Les groupes d’opposition doivent s’unir. Nous œuvrerons pour la stabilité et la sécurité en Syrie ».
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.
France
« L’Etat barbare est tombé. Enfin. Je rends hommage au peuple syrien, à son courage, à sa patience. En ce moment d’incertitude, je lui adresse mes vœux de paix, de liberté et d’unité ».
Le président français Emmanuel Macron
Iran
« L'Iran respecte l'unité et la souveraineté nationale de la Syrie ... Téhéran continuerait à soutenir les mécanismes internationaux visant à poursuivre le processus politique. Les relations amicales et de longue date entre les nations iranienne et syrienne devraient se poursuivre ».
Le ministère des Affaires étrangères iranien
Israël
« C’est un jour historique. C’est le résultat direct des coups portés au Hezbollah et à l'Iran par Israël. Israël s'est emparé d'une zone tampon sur les hauteurs du Golan établie par un accord de cessez-le-feu de 1974 avec la Syrie après que les forces syriennes ont abandonné leurs positions. Nous ne permettrons à aucune force hostile de s’établir à notre frontière ».
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu
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