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La conférence au Caire vise à accélérer l'aide humanitaire à la bande de Gaza.
L’Egypte accueille lundi 2 décembre, en présence de la vice-secrétaire générale de l’ONU, une conférence ministérielle pour renforcer l’aide humanitaire à Gaza et mobiliser le soutien régional et international afin d’alléger la souffrance du peuple palestinien, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
« La conférence se déroulera en présence du ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, de la vice-secrétaire générale de l'ONU Amina J. Mohammed, ainsi que 103 délégations représentant des pays, des organisations, des agences internationales et des institutions financières », précise son communiqué.
Selon le site officiel de l’ONU, la numéro deux de l'instance devrait prononcer un discours d’ouverture dans lequel elle appellera le monde à assumer ses responsabilités envers le peuple palestinien, à respecter les lois internationales et à garantir la régularité et la fiabilité de l'aide humanitaire.
D'après le ministère égyptien des Affaires étrangères, la conférence s'inscrit dans le cadre des efforts égyptiens pour faire face au désastre humanitaire qui frappe les Palestiniens dans la bande de Gaza.
L’objectif de la conférence est d’obtenir des engagements clairs pour fournir une assistance à Gaza, renforcer le soutien international pour assurer une réponse durable à la crise humanitaire, mais également planifier la future reconstruction de l’enclave.
Face au blocus israélien à Gaza et en Cisjordanie, et à la détention, par Israël, de plus de 5 000 Palestiniens, le Hamas a lancé le 7 octobre 2023 l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », qui a entraîné la mort de plus de 1 000 Israéliens.
Plus de 250 israéliens ont été enlevés, dont 97 restent à ce jour otages à Gaza. En réponse, les forces d’occupation israélienne ont lancé une guerre totale dans les territoires palestiniens. Entrée dans sa deuxième année en octobre dernier, celle-ci a causé la mort de plus de 44 000 Palestiniens et détruit le système de santé à Gaza. Avec la fermeture, par Israël, des passages frontaliers, notamment celui de Rafah, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent confrontés au spectre de la famine.
Un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU daté du 8 novembre affirme que plus de 70 % des morts et des blessés sont des femmes et des enfants.
Le rapport indique que les opérations lancées par les forces israéliennes pourraient constituer des « crimes de guerre » et peuvent être qualifiées de crimes contre l'humanité, voire de génocide, si elles visent de manière systématique la population civile ou un groupe particulier.
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