Le premier ministre, Mostafa Madbouly, a déclaré, samedi 30 novembre lors d’une conférence de presse, que depuis l’application par l’Etat d’un taux de change flexible en mars dernier, le prix du dollar face à la livre égyptienne varie entre 4 et 5%, ce qui est tout à fait normal.

Madbouly a assuré que le taux de change peut baisser ou augmenter selon la loi de l’offre et de la demande. « Les économistes conseillent de ne pas répéter l’erreur du passé, celle de fixer un taux de change, peu importe les circonstances. Les réactions des investisseurs envers les politiques monétaires actuelles du gouvernement sont positives ».  

D'après le premier ministre, les réactions des investisseurs envers les dernières politiques monétaires actuelles du gouvernement sont positives. 

« L’Etat insiste à adopter ce système et à l’appliquer correctement, ce qui permet aux investisseurs et au secteur privé d’être réconfortés. La poursuite de l’application de ce système permet aux investisseurs de faire des plans à long terme s'étendant de 15 à 20 ans sur le marché égyptien ».

Madbouly a également assuré que l’Etat tente de combler le fossé entre ses besoins et ses ressources en dollars. « Les revenus provenant du secteur du tourisme et de l’industrie permettront de combler ce fossé, surtout après la baisse importante du revenu du Canal de Suez à cause des tensions géopolitiques dans la région.

La Banque Centrale d’Egypte (BCE) a libéré le taux de change du billet vert en mars dernier, conformément à son programme de réforme avec le Fonds Monétaire International (FMI), pour mettre fin au marché noir et à l’existence de deux prix du billet vert en Egypte.