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L’Egypte souligne son soutien à l’Etat syrien, ses institutions et sa lutte contre le terrorisme

Ahraminfo , Samedi, 30 novembre 2024

Des djihadistes appartenant à Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et leurs alliés, des rebelles syriens, ont lancé mercredi 27 novembre une offensive contre les forces du régime de Bachar Al-Assad.

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Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l'Immigration et son homologue syrien Bassam Sabbagh

Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Emigration, Badr Abdelatty, et son homologue syrien, Bassam Sabbagh, ont abordé, dans un appel téléphonique effectué vendredi 29 novembre au soir, les récentes évolutions dans le nord de la Syrie, en particulier à Idlib et Alep, selon la page officielle du ministère.

Abdelatty a exprimé son inquiétude envers les dernières évolutions en Syrie, soulignant le soutien de l'Egypte à l'Etat syrien et à ses institutions nationales et l'importance de leur rôle dans l'instauration de la stabilité, la lutte contre le terrorisme et la réalisation de la souveraineté, de la stabilité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Etat, cite le communiqué.

Des djihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et leurs alliés, des rebelles syriens, ont lancé mercredi 27 novembre une offensive contre les forces du régime de Bachar Al-Assad.  

L’offensive a mené à la prise de la majeure partie d'Alep, la deuxième ville de Syrie, faisant plus de 300 morts, a indiqué l'Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) samedi 30 novembre, selon l’AFP . L’Observatoire a aussi fait état de raids aériens russes nocturnes sur Alep, les premiers depuis 2016.

Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis plusieurs années en Syrie, où les hostilités avaient globalement cessé entre les belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales aux intérêts divergents dans cette guerre dévastatrice déclenchée en 2011.

Avec l'appui militaire crucial de la Russie, de l'Iran et du Hezbollah libanais, le régime Assad a repris en 2015 le contrôle d'une grande partie du pays et en 2016 la totalité de la ville d'Alep.

Entrés vendredi à Alep, le HTS et les factions alliées ont pris la majeure partie de la ville, des bâtiments gouvernementaux et des prisons, a indiqué l'OSDH.

L'armée syrienne a confirmé la présence de combattants antirégime dans de "larges parties" d'Alep et déploré des "dizaines" de morts et de blessés dans l'offensive des djihadistes.

Selon un dernier bilan de l'OSDH, 311 personnes ont été tuées depuis mercredi -183 combattants du HTS et factions rebelles, 100 soldats syriens et membres des forces progouvernementales, ainsi que 28 civils.

 

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