Il faut commencer par chercher les sentiments enfouis en soi et les exprimer. C’est déjà un soulagement. Comprendre le mode de survie est une étape indispensable, même si cette compréhension doit être faite avec l’aide d’un expert. Il nous apprendra à évacuer l’angoisse d’une manière saine. Ensuite, il faut faire preuve de compassion envers nos mécanismes de défense. L’auto-compassion c’est le fait d’accepter la douleur, c’est admettre que l’imperfection fait partie de notre expérience humaine. Autorisez-vous à ne pas être productif, laissez tomber certaines tâches et responsabilités. Cela fait partie de la guérison.
Découvrez de nouvelles expériences, fréquentez de nouveaux endroits, faites de nouvelles connaissances.
Il faut juste croire que nous avons besoin d’une pause pour faire un travail d’introspection. Ne tentez pas de changer votre environnement, ni votre milieu de travail. La distraction et la fuite ne mèneront à rien. Une confrontation avec vous-mêmes et avec votre traumatisme est indispensable. Tout doit commencer en vous. En explorant les véritables raisons de votre traumatisme et de votre angoisse, votre cerveau renoncera graduellement aux réactions de l’impératif de survie. Votre pensée deviendra plus logique et vous reprendrez contact avec vous-mêmes et avec les autres. Une fois votre système nerveux réglé, la réponse à la menace correspondra au niveau du danger.
Ainsi, vous pourrez à nouveau avoir confiance en les gens, vous pourrez à nouveau aimer la vie. Le bien-être physique et psychique est la clé. Prenez votre souffle, explorez les raisons de votre peur et intégrez à votre vie une routine de soins personnels.
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