Il n’y a pas d’alternative à la présence de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés, a affirmé son chef lundi, alors que l’interdiction de l’agence de l’ONU par Israël doit entrer en vigueur fin janvier. « Il n’y a pas de plan B » au sein de l’ONU, a assuré le commissaire général de l’Agence des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, en conférence de presse à Genève. S’il s’agit d’acheminer de l’aide alimentaire, « vous trouverez certainement une alternative », mais « la réponse est non » pour l’éducation et la santé primaire, a-t-il expliqué, en marge d’une réunion de l’organisation. L’UNRWA « est indispensable et irremplaçable en l’absence d’une solution politique au conflit », a déclaré le directeur de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement, Anton Leis, qui présidait la réunion. Il a indiqué que plus de 240 membres du personnel de l’UNRWA sont morts depuis le début de la guerre à Gaza, où l’UNRWA, créée par l’Assemblée générale de l’ONU en 1949, gère notamment des centres de santé et des écoles, tout comme en Cisjordanie.
En octobre, la Knesset, a décidé d’interdire à l’UNRWA d’opérer sur le sol israélien et de se coordonner avec les autorités israéliennes, des mesures qui prendront effet fin janvier. « A partir du 28 janvier, si ces lois sont mises en oeuvre, cela signifiera que nous ne pourrons plus opérer à Gaza, (...) coordonner nos mouvements, faire de la déconfliction et donc l’environnement deviendra beaucoup trop dangereux pour notre personnel sur place », a détaillé M. Lazzarini.
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