Le ministère de l’Electricité et des Energies renouvelables, a signé deux mémorandums d'accord pour la production de 5200 mégawatts d'énergie renouvelable, provenant principalement de l'éolien (3 100 mégawatts) et du solaire (2 100 mégawatts), selon un communiqué du Conseil des ministres, jeudi 14 novembre.

Les signataires, côté égyptien, sont la société égyptienne d'électricité et de transport (EETC) et l'Autorité égyptienne pour les énergies nouvelles et renouvelables (NREA).

Le premier protocole d'accord a été signé avec la société émiratie Alcazar Energy pour un projet de production d'énergie éolienne d'une capacité de 2 gigawatts.

Le deuxième protocole d’accord a été avec la société française Voltalia pour la production de 1,1 gigawatt d’énergie éolienne et 2,1 gigawatts d'énergie solaire.

Selon le communiqué les deux accords obéissent au modèle de construction-propre-exploitation (BOO), qui autorise les deux entreprises signataires à financer, construire et exploiter une infrastructure sur une période déterminée, et à en conserver la propriété.

La signature de ces protocoles d'accord s'inscrit dans le cadre de la « Stratégie nationale d'énergie intégrée et durable » qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de l’Egypte à 42% en 2030 et à 60% en 2040.

L'Egypte a lancé à cette fin des projets solaires et éoliens ambitieux comme le parc solaire de Benban à Aswan dont la production annuelle s’élève à 1,8 GW, et les parcs éoliens de Gabal Al-Zait et de Zafarana qui produisent 580 MW et 545 MW, respectivement.

Le premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly a souligné en septembre dernier que la capacité actuelle en énergies renouvelables, provenant de l'éolien, du solaire et de l'hydroélectricité, s'élève à 6 597 mégawatts.

Ce chiffre devrait atteindre 8 097 mégawatts l'été prochain grâce aux projets en cours.

Selon les données du ministère, la production totale de l’Egypte est estimée à 59 442 mégawatts à la fin de l'année fiscale 2022/2023.