Fichier photo : Partie de la réunion entre le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, avec le premier ministre Mostafa Madbouly et des fonctionnaires égyptiens (non vu). Photo reproduite sur le site du Cabinet égyptien.
L’Egypte n’a pas demandé au Fonds monétaire international (FMI) de porter la valeur de la quatrième tranche de son prêt à 2 milliards de dollars, au lieu de 1,3 milliard de dollars initialement convenus, selon un communiqué diffusé sur la page officielle de la Banque centrale (BCE) mardi 12 novembre.
Certains médias avaient affirmé mardi 12 novembre citant de hauts responsables égyptiens que l'Egypte avait demandé au FMI d'augmenter le montant de la quatrième tranche du prêt à 2 milliards de livres.
« Les informations circulant sur une éventuelle rallonge sont non fondées et ne reflètent pas la réalité », a précisé le gouverneur de la BCE Hassan Abdalla.
D'après un communiqué du conseil des ministres, ces informations ne sont qu'une tentative pour semer la confusion, tout en mettant l'accent sur la politique de la transparence adoptée par les autorités égyptiennes.
Lors d’un échange mardi en marge de la COP29 à Bakou, la directrice du FMI Kristalina Georgieva a apprécié les efforts égyptiens pour mettre en œuvre son programme de réformes économiques, soulignant les progrès significatifs réalisés jusqu'à présent.
L'examen en cours fait partie d'un accord de prêt que l'Egypte a signé avec le FMI en avril pour porter de 3 à 8 milliards de dollars l’aide versée afin de permettre au pays à gérer ses défis économiques.
Cet examen doit aboutir au déblocage de 1,2 milliard de dollars de nouveaux financements de la part du FMI.
Le premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a souligné le 30 octobre que le gouvernement devrait discuter la prolongation des délais des procédures avec le FMI. Cette prolongation a pour objectif de prendre en compte le taux d’inflation et les pressions qui s’exercent sur les citoyens.
« Cette approche vise à protéger les citoyens égyptiens de toute charge supplémentaire dans le contexte actuel », a-t-il indiqué.
Depuis 2022, le gouvernement égyptien a opté sous l’égide du FMI pour un programme de réformes économiques et fiscales qui comprend l'adoption d'un taux de change flexible et la gestion des subventions.
Le gouvernement a augmenté les prix du carburant vendredi 18 octobre, pour la troisième fois en 2024, à peine deux mois après avoir haussé les prix de l'électricité.
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