La délégation égyptienne, dirigée par l’ambassadeur Raji El-Etreby, ministre adjoint des Affaires étrangères et représentant personnel du président de la République auprès des BRICS et du G20, a participé, lundi 11 novembre, aux réunions préparatoires des représentants des dirigeants du G20 tenues cette semaine à Rio de Janeiro, au Brésil, pour préparer le sommet de ce groupe, prévu les 18 et 19 novembre 2024. L’Etat égyptien, a précisé El-Etreby, participe, en réponse à l’invitation du président brésilien Lula da Silva, pour la 4e fois au Sommet du G20 depuis sa création. Son invitation aux diverses réunions du G20 reflète le poids de l’Egypte sur les plans international et régional et son rôle dans la consolidation de la voix des pays en développement en général, et ceux arabes et africains en particulier, en ce qui concerne les questions économiques et politiques importantes à l’ordre du jour international.
Le G20 examine, en premier lieu, les questions de l’économie sur le plan international, a-t-il expliqué. Néanmoins, les conflits géopolitiques en cours, notamment l’agression israélienne dans les territoires palestiniens et au Liban, s’imposeront à l’agenda du Sommet du G20 et aux discussions des dirigeants. Il a par ailleurs noté que l’Egypte avait participé efficacement aux réunions du G20 cette année, conformément aux instructions du président de la République, et qu’elle avait priorisé la mobilisation de la volonté politique des pays du G20 pour prendre les mesures nécessaires afin d’alléger les souffrances des pays en développement résultant des crises économiques internationales successives et afin de renforcer leur résilience face aux crises futures.
Ces procédures ne pourraient être établies que par une réforme radicale du système économique international de manière à renforcer les capacités des pays en développement en vue d’assurer le financement nécessaire pour la mise en oeuvre des plans et des programmes du développement durable, à alléger le fardeau croissant de la dette en raison de la hausse du taux d’inflation mondial, à stimuler la localisation des industries et le transfert de technologie et à faciliter l’exportation des biens et services des pays en développement sur les marchés des pays développés.
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