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L’indice des prix mondiaux des produits alimentaires affiche sa plus forte hausse depuis 18 mois : FAO

Ghada Ismail , Ghada Ismail , Vendredi, 08 novembre 2024

« Toutes les catégories d'aliments ont vu leurs prix augmenter, à l'exception de la viande. Les prix des huiles végétales ont augmenté de plus de 7 % en raison des inquiétudes concernant la production de l'huile de palme », affirme la FAO.

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Archives : Un homme cherche des produits dans une allée de supermarché avec de l’huile végétale au Caire, en Égypte. Photo : Reuters

La hausse des prix des huiles végétales a entrainé la hausse de la plupart des produits alimentaires de premiere nécessité, a annoncé l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), vendredi 8 novembre. L'indice des prix alimentaires, qui suit les prix des produits alimentaires les plus échangés dans le monde, a augmenté de 2 % pour atteindre 127,4 points en octobre 2024, contre 124,9 points en septembre, selon un rapport publié par la FAO.

Les données montrent que l'indice a augmenté de 5,5 % par rapport à la même période de 2023 et a atteint son plus haut niveau depuis avril 2023, bien qu'il soit inférieur de 20,5 % à son niveau record de 160,2 points atteint en mars 2022, après le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne.

L'indice suit les prix de 5 catégories d'aliments : les produits alimentaires, les céréales, les huiles végétales, les produits laitiers, ainsi que la viande.

« Toutes les catégories d'aliments ont vu leurs prix augmenter, à l'exception de la viande. Les prix des huiles végétales ont augmenté de plus de 7 % en raison des inquiétudes concernant la production de l'huile de palme », selon la FAO.

Les prix des céréales ont eux augmenté de 0,8 % par rapport à septembre.

Les prix du blé ont augmenté après la fixation par la Russie d'un prix minimum pour l'exportation de cette denrée.

Les prix des produits laitiers ont quant à eux subi une augmentation d'environ 2 %, expliquée par une demande accrue sur le fromage et le beurre dans un contexte de restriction de l’offre, tandis que les prix de la viande, voilailles compris, ont baissé de 0,3 %.

Dans un autre rapport sur les céréales, la FAO a réduit ses prévisions de production mondiale en 2024 à 2,848 milliards de tonnes, contre 2,853 milliards de tonnes un mois plus tôt. Cette révision s'est traduite par des perspectives de production en baisse de 0,4 % par rapport à l'année passée, mais toujours au deuxième niveau le plus élevé jamais enregistré.

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