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La directrice du FMI : Les efforts de l’Egypte ont permis de renforcer les indicateurs macroéconomiques

Ahraminfo , Dimanche, 03 novembre 2024

Le Fonds monétaire international (FMI) commencera mardi à passer en revue le programme de prêt de 46 mois à l'Egypte, a déclaré dimanche le Premier ministre Mostafa Madbouly.

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La directrice du Fonds Monétaire International (FMI) Kristalina Georgieva et le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly

La directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, a déclaré dimanche 3 novembre que les mesures prises par l’Egypte ont permis de renforcer les indicateurs macroéconomiques. « L’Egypte est désormais un pays plus sûr dans ce monde caractérisé par des chocs successifs », a affirmé Georgieva lors d’une conférence de presse avec le premier ministre, Mostafa Madbouly.

« Nous nous attendons à ce que l'inflation en Egypte tombe à 16 % d'ici la fin de l'année fiscale, l'économie égyptienne réalisera une croissance de 4,2 % l'année prochaine », a ajouté la présidente du FMI saluant la coopération entre le gouvernement et le secteur privé qui a permis de créer des emplois et d’améliorer la protection sociale.

« Nous saluons les mesures prises par l'Egypte pour renforcer la résilience de son économie et passer à un système de taux de change flexible » a annoncé Georgieva.

La directrice du FMI a également affirmé que le Fonds soutient la stabilité et le développement économique en Egypte. « Ma rencontre avec le président égyptien a été fructueuse », a-t-elle conclu.

De son côté, le premier ministre a déclaré que la quatrième révision du FMI commencera mardi 5 novembre. « Nous nous attendons à un partenariat plus fructueux avec le FMI dans la période à venir », a-t-il assuré.

Le Fonds monétaire international (FMI) commencera mardi à passer en revue le programme de prêt de 46 mois à l'Egypte, a déclaré dimanche le Premier ministre Mostafa Madbouly.

L'examen, initialement prévu pour la fin septembre, fait partie d'un accord de prêt que l'Égypte a signé avec le FMI en avril, qui a été porté plus tôt cette année de 3 à 8 milliards de dollars pour aider le pays à gérer ses défis économiques.

Cet examen doit aboutir à débloquer 1,2 milliard de dollars de nouveaux financements du FMI.

"L'équipe du FMI commencera mardi à travailler avec la banque centrale égyptienne et les ministères concernés pour mener à bien l'examen", a déclaré M. Madbouli lors d'une conférence de presse au Caire avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

La chef du FMI a également déclaré que "si les conditions sont devenues plus difficiles, ce n'est pas de votre faute, mais à cause du conflit dans votre voisinage".

Plus tôt dimanche, Georgieva avait rencontré le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, qui a déclaré que son pays "accorderait la priorité à l'allégement du fardeau que représente l'inflation sur les citoyens", en se concentrant sur la réduction de la hausse des prix, en attirant les investissements et en renforçant le secteur privé.

Le mois dernier, le gouvernement égyptien a augmenté les prix du carburant de 17%, tandis que l'inflation a atteint 26,4% en septembre.

Lors d'une conférence en octobre, le président égyptien avait déclaré que son gouvernement pourrait reconsidérer le programme s'il créait une "pression insoutenable", citant notamment les défis liés à l'instabilité régionale, en particulier le conflit à Gaza.

Malgré la hausse du coût de la vie, Mme Georgieva a déclaré que les Egyptiens "verront les bénéfices de ces réformes dans une économie égyptienne plus dynamique et plus prospère".

Elle a dit s'attendre à ce que l'inflation égyptienne tombe à 16 ou 17% d'ici la fin de la prochaine année fiscale (juin 2025) après avoir culminé à 37% l'année dernière avant de retomber à 25-26% cette année.

Jihad Azour, directeur du FMI pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, a cité la semaine dernière parmi les défis de l'économie égyptienne, les conflits à Gaza, au Liban et au Soudan ainsi qu'une baisse des revenus du canal de Suez.

"La réduction du volume des échanges commerciaux transitant par le canal de Suez a affecté les revenus de plus de 60 à 70%, ce qui représente un manque à gagner de 4,5 à 5 milliards de dollars", a déclaré Azour.

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