Mercredi, 11 décembre 2024
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A ne pas rater : Troupes El Masreyeen et Massar Egbari à l’AUC, Glass Onion et Nesma Abdel Aziz à l’Opéra du Caire

Névine Lameï , Névine Lameï , Samedi, 02 novembre 2024

Du 3 au 9 novembre, spectacles de danse, soirées musicales, expositions d'arts plastiques et films, des manifestations culturelles pour tous les goûts à découvrir au Caire et à Alexandrie.

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Musique
Duo Umbê


Le 3 novembre, à 20h
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Le duo Umbê, composé de Rodrigo Bezerra (guitare électrique) et Larissa Umaytá (percussions), mélange paysages sonores futuristes et rythmes électroniques. Il va de la samba à la bossa nova, de la musique folklorique brésilienne au jazz moderne, en passant par le funk, le reggae, le rock… Le duo Umbê jouera, entre autres, de ses compositions : Centopéia, Vida Nova, Antmosférica, Samba Modernista, Samba Quadrado, Perigo, Relax … Ce concert est dans le cadre du festival de Jazz du Caire.

Nohmi Quintet


Le 3 novembre, à 21h30
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Le Nohmi Quintet est prêt à captiver le public du Festival de Jazz du Caire avec son mélange unique d'influences jazz et classiques. Dirigé par le pianiste Miran Noh, le quintet combine des compositions riches et atmosphériques, avec des styles polyphoniques superposés et inspirés des œuvres de Ravel, Debussy et Prokofiev.

Nesma Abdel Aziz


Le 3 novembre, à 20h30
Théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira, Zamalek.

Très dynamique et très vivante dans son jeu sur le marimba et le xylophone, Nesma Abdel-Aziz a choisi de jouer de la musique orientale pour satisfaire le goût du public de l’Opéra du Caire. Elle se produit régulièrement avec le grand pianiste/compositeur Omar Khairat et promet à l’auditeur une soirée rythmique légère.

Shady El Qasseer


Le 4 novembre, à 20h
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Le saxophoniste autodidacte de jazz du Caire Shady El Qasseer joue exclusivement ses propres compositions, dans un croisement de jazz et de musique ethnique, créant des sons uniques. Le concert est dans le cadre du Festival de Jazz du Caire.

Andro Milad


Le 4 novembre, à 20h
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Andrew Milad est un pianiste égyptien de 19 ans. Il a étudié la musique classique avec la grande Marcelle Matta et le piano jazz avec Rashad Fahim. Le trio Andrew Milad mélange les genres orientaux avec le jazz moderne. Le projet phare du trio, intitulé Sultan, fusionne l'héritage égyptien avec la fusion jazz. Le concert est dans le cadre du Festival de Jazz du Caire.

90’s Band


Le 4 novembre, à 20h
Room Art Space. The Spot Mall. Nouveau Caire.

Avec le 90’s Band, l’espace Room propose à ses hôtes, une soirée chantant les plus grands hits des années 1990, ceux qui ont marqué l’histoire de la musique en Egypte et dans le monde entier. Du rock à la pop, en passant par des chansons égyptiennes et une variété internationale, 90’s Band promet de plonger son auditeur dans l’ambiance de cette décennie.

Jacopo Ferrazza & Simona Severini


Le 5 novembre, à 21h30
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Les artistes italiens Jacopo Ferrazza et Simona Severini présentent NAUSICA. Il s’agit d’un projet mêlant jazz, structures de chansons intimistes, improvisation et minimalisme puissant. Les compositions du duo, aux côtés de pièces réimaginées par Joni Mitchell et d'autres, créent un dialogue musical captivant. Le concert est dans le cadre du Festival de jazz du Caire.

Tablet El-Sett


Le 5 novembre, à 19h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
Tablet El-Sett
(la percussion de la femme) est une troupe de musique folklorique égyptienne composée de femmes percussionnistes. Le groupe a été fondé en 2019 par Soha Mohamed Ali, la disciple du percussionniste égyptien Saïd Al-Artiste. Tablet El-Sett vise à revivifier les plus belles chansons égyptiennes et arabes parlant de la femme, notamment celles essentiellement centrées sur les rythmes et les tempos des percussions. 

The Orientals


Le 5 novembre, à 19h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

Le guitariste égyptien Mustapha Nada se produit avec sa troupe The Orientals. Au programme, de la musique arabe classique avec une fusion de rock arabe.

Unleash Quintet


Le 5 novembre, à 21h30
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.
Le 6 novembre, à 20h
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chatbi
Unleash
est un quintet de jazz polonais qui tente d'explorer différentes conceptions de la déclaration musicale. Les idées derrière le groupe sont l'ouverture des genres et la liberté d'expression musicale. La musique d'Unleash explore les profondeurs du jazz, de l'improvisation libre et de la musique ethnique. Le concert est dans le cadre du Festival de jazz du Caire.

Christine Gordon 


Le 6 novembre, à 20h
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville

La Britannique Christine Gordon a lancé sa carrière de chanteuse de jazz dans les années 1990, au Caire. Sa carrière de chanteuse l'a emmenée partout dans le monde, se produisant dans divers endroits, avec sa musique soul et reggae.

Lorenzo De Finti


Le 7 novembre, à 20h
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chatbi
Le 8 novembre, à 20h
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville

Le Suisse Lorenzo De Finti est un pianiste de jazz, compositeur et spécialisé de jazz et de musique contemporaine. Ses prouesses techniques sont qualifiées d’« exceptionnelles ». Sa musique plongeant dans l’improvisation jazz, Lorenzo jouera de ses compositions Beyond The Desert, Groove connection, We Live Here, etc.

Al-Masryyeen


Le 7 novembre, à 21h30
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Après des années d'absence de la scène artistique, l’éminente troupe égyptienne Al-Masryyeen fait un grand retour. Elle choisit le nom Al-Masryyeen : The Tale is Back. Créée et dirigée par le musicien égyptien Hani Chénouda, la troupe revient sous une nouvelle forme beaucoup plus juvénile. Et ce, afin de revivifier les plus belles chansons qu’elle avait interprétées dans les années 1980. Al-Masryyeen aime partager un moment collectif chantant les poésies des grands poètes Morsi Al-Sayed, Omar Baticha, Salah Jahine et bien d’autres. Le concert est dans le cadre du Festival de Jazz du Caire.

Outhentic Bulgarie


Le 7 novembre, à 20h
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville

Le groupe a été formé en 2012 par Zhivko Vasilev (kaval, piano) et sa sœur, Rayna Vasileva (chant, percussions), qui ont également fondé la Fondation Outhentic, qui s'est donné pour mission de promouvoir le folklore national bulgare de manière accessible et attrayante afin qu'il puisse être facilement perçu et apprécié par le jeune public, et de diffuser la culture bulgare en Bulgarie et à l'étranger. Le groupe s'est produit au festival de Glastonbury parmi d'autres événements majeurs.

El Nafikha


Le 8 novembre, à 18h30
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

Le groupe se concentre particulièrement sur le développement d'arrangements pour cuivres, ainsi que sur la réinterprétation de pièces traditionnelles et orientales avec une nouvelle dimension au son moderne adapté à ces instruments. Les fanfares, autrefois importantes dans la musique folklorique égyptienne, ont largement disparu après la disparition de l'ancien groupe des cuivres en Egypte, Hasballa. En outre, le groupe se consacre à la création et à la composition d'œuvres originales pour cuivres, dans le but d'introduire une nouvelle dimension moderne dans la musique égyptienne.

Massar Egbari


Le 8 novembre, à 21h30
Université américaine du Caire. Place Tahrir, centre-ville.

La troupe égyptienne Massar Egbari (voie obligatoire) regroupe cinq musiciens alexandrins, lesquels adoptent en 2004 un langage sarcastique dans leur musique. Massar Egbari dénonce constamment « les voies imposées dans la vie », que ce soit par la société ou par les gens du pouvoir. Et ce, sur un fond de musique rock, jazz, blues et mélodies orientales.

Amr Hassan


Les 8 et 9 novembre, à 19h
Bibliothèque d'Alexandrie. Al-Chatbi.
Amr Hassan est un chanteur égyptien connu par sa musique pop et folk arabe.

Paranoïd Eyes


Le 8 novembre, à 20h
Room Art Space. Rue Etihad Al Mohamin, Garden City.

La troupe de la musique rock progressif Paranoid Eyes s’inspire de la musique de Pink Floyd, l’un des pionniers du rock progressif et psychédélique. Paranoid Eyes, mêlant expérimentation sonore dans une atmosphère immersive, joue une musique planante et expérimentale, dotée de textes philosophiques et satiriques.

Les frères Abu Shaar


Le 8 novembre, à 20h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
Al-Ekhwa Abu Shaar
 (les frères Abu Shaar) est un groupe syrien de chants religieux, composé de dix membres. Six d’entre eux sont des frères de la famille Abu Shaar, dont le père est le cheikh Mouwafek Abu Shaar Al-Husseini, un spécialiste des mélodies qui chantait dans sa jeunesse pour certains des grands savants de Damas.

Glass Onion


Le 8 novembre, à 21h30
Théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira, Zamalek

Le groupe égyptien Glass Onion jouera à l’Opéra du Caire de son album Abbey Road. Les chansons de « Glass Onion », à la saveur orientale, s’inspirent profondément de celles du groupe de rock anglais « les Beatles ».

ROKN


Le 9 novembre, à 20h
Room Art Space. Rue Etihad Al-Mohamin, Garden City.

Le groupe ROKN propose à ses fans une musique électro-pop électrisante jouée avec des synthés et des boîtes à rythme. ROKN est l’un des jeunes groupes les plus émergents de sa génération. Il manie aisément les sons avec des boucles répétitives superposées.

Musical Moment


Le 3 novembre, à 20h
Petite salle de l’Opéra du Caire. Guézira. Zamalek.

La harpiste égyptienne Mona Wassef, également professeure de musique au Conservatoire, promet de raviver la harpe, cet instrument ancestral. Et ce, en lui ajoutant de nouveaux sons et airs contemporains qui se prêtent à tous les styles de musique, du jazz aux variétés. D’ailleurs, le son cristallin de la harpe de Wassef est capable de soulever dans le coeur de son auditeur une large palette d’émotions. La harpiste sera accompagnée de Yasmin Sami au violon et Mohmed Ahmed au violoncelle.

Ballet
Mille et Une Nuits


Les 5 et 6 novembre, à 11h30
Grande salle de l’Opéra du Caire, Guézira.

La troupe de ballet de l’Opéra du Caire et d’Alexandrie revisite deux contes des Mille et Une Nuits. A savoir Ali Baba et Sindbad le marin. Ils sont deux ballets qui proposent une réflexion autour des notions de bien, de mal, de vengeance et de pardon. Le spectacle est une chorégraphie de Naila Nazirova et une mise en scène d'Erminia Kamel. La musique des deux contes, créée par Fikret Amirov, est animée par l'Orchestre de l'Opéra du Caire, sous la direction du maestro Nader Abbassi.

Théâtre
Oum Kalsoum est de retour


Le 7 novembre, à 19h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
Oum Kalsoum est de retour
 est un spectacle de marionnettes qui revivifie, avec 20 marionnettes, les plus belles soirées de la diva Oum Kalsoum. Le spectacle de marionnettes, animé par Mohamed Bakkar, fait vivre le spectateur dans les inoubliables prestations scéniques d’Oum Kalsoum, seule sur le devant de la scène, accompagnée de son takht.

Forsan Al-Charq


Les 7, 8 et 9 novembre, à 20h
Théâtre Al-Goumhouriya. Rue Al-Goumhouriya, centre-ville.
Al-Harafich
 (les gueux) est le titre de la troupe Forsan Al-Charq qui mêle danse traditionnelle et contemporaine. Le spectacle est inspiré d’un roman de Naguib Mahfouz portant le même nom. Il s’agit de l’histoire d’un modeste charretier dans une vieille ruelle du Caire. Ce dernier voit en rêve qu'une épidémie de peste va ravager la ville : il se retire alors dans le désert. A son retour, il retrouve la ville dépeuplée, s'empare d'une grande maison abandonnée et distribue ses richesses aux habitants. Surnommé « le survivant », il devient le bienfaiteur et le protecteur du petit peuple de la ruelle, inaugurant un « âge d’or » où il réprime les puissants.

TV
Wattar Hassass


Sur la chaîne On
Dans un contexte socio dramatique, la série Wattar Hassass tourne autour de la question de l'infidélité conjugale et des secrets de l'âme, à travers trois femmes (un médecin, une avocate et une employée). Dispute, trahison et d’autres problèmes de couple compliquent davantage la vie des trois femmes.

Cinéma
One True Loves


Sur Shahid
Une femme se voit contrainte de choisir entre le mari qu'elle a longtemps cru mort et le fiancé qui l'a ramenée à la vie. One True Loves est un film d’Andy Fickman.

Al Chanab


Dans les salles de cinéma
Laila, qui souffre du contrôle de sa mère sur sa vie, a dû voyager chez elle à Alexandrie suite à la mort d’un des membres de sa famille maternelle, pour voir ses quatre tantes, leurs enfants et leurs petits-enfants. De l’ironie comique est née entre eux et les événements se poursuivent. Le film Al Chanab est réalisé par Ayten Amin, avec les comédiens Laïla Eloui, Lebleba, Sawsan Badr et bien d’autres.

Drakou Ra


Dans les salles de cinéma
Ahoms et Ramsès sont deux frères parmi les derniers vampires à avoir survécu à une guerre de pertes humaines dans le temps ancien. Ils décident de se cacher pendant des milliers d’années jusqu’à ce que les circonstances les obligent à réapparaître. Les événements se déroulent dans un cadre fictif et comique. Drakou Ra, un film de Karim Abou Zeid.

Take Cover


Dans les salles de cinéma
Sam Lord, un sniper professionnel en burn-out, se retrouve piégé dans un appartement tout en verre par un assassin concurrent ; il va devoir trouver un moyen de survivre et de s'échapper. Take Cover, un film de Nick McKinless avec Scott Adkins, Alice Eve.

Exposition
Downtown Hathor


Du 9 au 15 novembre
Factory Space, 4 rue Nabarawy, centre-ville.
Downtown Hathor
 est une rétrospective de la plasticienne Lina Osama qui célèbre 25 ans de carrière artistique. L’exposition propose un voyage multisensoriel, mêlant l'art à la musique, à la danse, à la poésie, à la mode, à des projections de films et à des séminaires stimulants. L’univers artistique de Lina promet de plonger le récepteur dans un monde de créativité inspirée par Hathor, la déesse égyptienne de l'amour, de la beauté, de la musique et de la maternité.

Amr Al Ngmah


Galerie Mashrabia. 15, rue Mahmoud Bassiouni, centre-ville.
Jusqu’au 27 novembre, de 10h à 21h

L’exposition d’Amr Al Ngmah à la galerie Mashrabia présente un mélange captivant et emblématique de jeu vidéo et d'art miniature islamique traditionnel, en signes et symboles. Et ce, pour créer un récit visuel qui lie le divertissement interactif moderne de Ngmah aux traditions narratives du monde islamique tel qu’il les conçoit. A travers les jeux vidéo proches aux contes des Mille et une Nuits, le récepteur est invité à passer par des moments de réflexion, en espérant monter les échelles et éviter de trébucher sur les serpents.

 

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