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L'Egypte condamne les attaques des milices des Forces de soutien rapide contre les civils dans l'est de l'Etat de Guézira

Ahraminfo , Jeudi, 31 octobre 2024

L'Egypte appelle à un cessez-le-feu immédiat et à l'application de la Déclaration de Djedda.

FSR
Les personnes déplacées des régions de l’État soudanais d’al-Jazira arrivent à Gedaref, dans l’est du Soudan, alors que l’assaut paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR) dans l’État d’al-Jazira a tué plus de 120 personnes. Photo : AFP

L'Egypte a condamné avec la plus grande fermeté les attaques féroces des milices des Forces de Soutien Rapide (FSR) dans l'est de l'Etat de Guézira contre les civils innocents et non armés parmi lesquels des enfants, des femmes et des personnes âgées et qui ont entraîné le déplacement de milliers de personnes, affirme un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, jeudi 31 octobre.

« Ces attaques constituent une violation flagrante des principes du droit humanitaire international », affirme le communiqué.

L’Egypte appelle à préserver les institutions nationales soudanaises, qui constituent le fondement de l'Etat et le seul moyen de préserver l'unité et l'intégrité du Soudan.

« L'Egypte réaffirme son appel à un cessez-le-feu immédiat et à l’application de la déclaration de Djeddah afin de préserver les richesses du peuple soudanais, de permettre l’entrée de l’aide humanitaire et de parvenir à une solution politique globale qui réponde aux aspirations du peuple soudanais frère », affirme le communiqué. Et d’ajouter : « L’Egypte ne ménage aucun effort, en coopération avec ses partenaires, pour sauver le sang du peuple soudanais frère et l'aider à sortir de cette situation désespérée ».

Le Soudan est ravagé depuis avril 2023 par une guerre civile opposant les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dirigés par le général Mohamed Hamdane Daglo à l'armée, conduite par le général Abdel Fattah Al-Burhane, dirigeant de facto du pays.

Elle a fait des dizaines de milliers de morts, les estimations allant de 20 000 à 150 000, la plupart des victimes n'étant pas recensées, selon des médecins. La guerre a aussi déplacé des millions de personnes et donné lieu à l'une des pires crises humanitaires au monde, selon les Nations unies, qui ont mis en garde contre une « famine imminente».

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