Un trio d’enfer, à l’ouverture
Après la projection d’un documentaire sur le compositeur mythique Sayed Darwich, la chanteuse syrienne d’origine arménienne Lena Chamamyan et l’interprète tunisien Lotfi Bouchnaq seront au rendez-vous. Ils vont présenter un hommage vibrant à ce grand fondateur de la musique arabe moderne, dont on vient de célébrer le centenaire il y a juste un an. Son répertoire extrêmement riche compte 250 oeuvres, de tous les genres, politique, populaire, social, théâtral … de quoi dresser l’image de toute une époque, marquée par des remous sociopolitiques. Au programme de la soirée : Ana Haweit, Al-Helwa Di, Zourouni Kol Sana Mara. Khafif Al-Roh, Oum Ya Masri, Salma Ya Salama …
Le soir même, Medhat Saleh, une star de la chanson pop égyptienne, sera accompagné du pianiste Amr Sélim. Il interprètera des oeuvres de Abdel-Halim Hafez, Mohamad Qandil, ainsi que quelques-unes de ses chansons.
Le 11 octobre, à 20h30, au théâtre Al-Nafoura, en plein air, Opéra du Caire.
Musique instrumentiste, suivie d’extrême folie
Le luthiste et compositeur alexandrin Hazem Chahine a un côté quasi mystique et méditatif. Il mêle la tradition des taqassim (improvisations arabes classiques) et les influences jazzy, animé toujours par un désir d’explorer d’autres perspectives. Il est habité par plusieurs cheikhs de la musique tels que Sayed Darwich, Cheikh Imam et Zakariya Ahmad. Ses phrases musicales courtes mettent en scène des sujets profonds, traversés par une touche très égyptienne.
Ensuite jouera le violoniste Mahmoud Sorour. Né en 1972, il est un disciple du grand violoniste oriental Abdo Dagher, et a attiré l’attention de par ses propres compositions telles Tu es un ange et J’ai mal au coeur. Ses morceaux seront suivis par des chansons tapageuses et gaies d’une vedette de la musique pop qui ne cesse de cumuler les succès : Ahmad Saad. C’est une star du chant « chaabi », dont la présence au festival peut être facilement
Le 19 octobre, à 20h30, au théâtre Al-Nafoura, en plein air, Opéra du Caire
Quelques opus de Gassar
Surnommé le gentleman de la chanson pop arabe, le Libanais Waël Gassar parle souvent d’amour, à l’aide d’une voix aussi puissante que veloutée. Toujours portant des vestes bien taillées, il a l’allure bcbg. Son chant se situe élégamment quelque part entre le classique et le commercial. Un juste milieu qui est derrière sa réussite depuis plusieurs années. Au programme de la soirée : Al-Donia Allemetni (la vie m’a appris), Mechit Khalas (ça y est, tu es partie), Ghariba Al-Nas (ils sont bizarres ces gens-là), Garh Al-Madi (blessure d’autrefois), Khallini Zikra (que je devienne un simple souvenir) … Des opus qui lui ont offert une véritable notoriété.
Le 12 octobre, à 21h30, au théâtre Al-Nafoura, en plein air, Opéra du Caire.
May, une héritière de la Dame
Sous la direction du maestro Tamer Faïzi se produira la chanteuse égyptienne May Farouk à la clôture du Festival de la musique arabe. Farouk est l’une des voix qui ont brillé en interprétant les chansons de la diva Oum Kalsoum. Elle a tissé des liens forts avec un public exigeant qui connaît par coeur le répertoire de la diva. Avant qu’elle ne monte sur scène, le luthiste Mostafa Dagher va préparer les auditeurs à être à l’écoute, en jouant quelques morceaux classiques. Avec son instrument, il ne forme qu’un.
Le 24 octobre, à 20h30, au théâtre Al-Nafoura, en plein air, Opéra du Caire.
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