En mettant à jour son évaluation des dégâts, le Centre satellitaire de l’ONU (Unosat) a déclaré que les images de très haute résolution collectées les 3 et 6 septembre montraient une nette détérioration de la situation dans ce domaine. Cette analyse « montre que les deux tiers de l’ensemble des structures de la bande de Gaza ont subi des dommages », a souligné l’Unosat, qui est hébergé à Genève par l’Institut des Nations-Unies pour la formation et la recherche (Unitar). Ces structures englobent tous les types de construction. « 66 % des bâtiments endommagés dans la bande de Gaza correspondent à 163 778 structures au total », précise l’Unosat.
La précédente évaluation, qui reposait sur des images datant du début de juillet, avait déterminé que 63 % des structures de ce territoire palestinien avaient été touchées. Selon la mise à jour, 52 564 structures ont été détruites, 18 913 ont été gravement endommagées, 35 591 probablement endommagées et 56 710 modérément touchées.
La ville de Gaza a particulièrement souffert, avec 36 611 structures détruites, ajoute l’Unosat dans son communiqué.
Ce centre et l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont par ailleurs relevé qu’environ 68 % des champs cultivés de manière permanente dans la bande de Gaza présentaient un « déclin significatif de leur santé et de leur densité » en septembre.
L’offensive militaire déclenchée par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 41 615 morts, pour la plupart des civils, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé de ce territoire contrôlé par le Hamas.
L’Unosat affirme que son analyse d’images prises par des satellites aide les organisations humanitaires à évaluer l’étendue des dégâts liés au conflit et contribue à préparer les opérations de secours d’urgence.
« Au cours de l’année écoulée, l’équipe de l’Unosat a travaillé sans relâche pour fournir au monde des informations précises et opportunes sur l’impact du conflit sur les bâtiments et les (autres) infrastructures dans la bande de Gaza », a insisté Nikhil Seth, directeur exécutif de l’Unitar.
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