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« Israël pousse la région vers une guerre globale », alertent l'Egypte, la Jordanie et l'Irak dans un communiqué conjoint

Ahraminfo , Mercredi, 25 septembre 2024

Les chefs de la diplomatie ont condamné l'agression israélienne contre le Liban tout en appelant la communauté internationale et le Conseil de sécurité à assumer leur responsabilité pour mettre un terme à la guerre.

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Photo : Les chefs de la diplomatie égyptienne, jordanienne et irakienne. Page Facebook du ministère des Affaires étrangères.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de la Jordanie et de l'Irak ont accusé Israël d’être responsable de la dangereuse escalade en cours dans la région lors d’une réunion tenue mardi 24 septembre à New York.

« Israël pousse la région vers une guerre globale », ont estimé les trois chefs de la diplomatie dans un communiqué conjoint en marge de la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations-Unies de haut niveau. 

Les ministres ont condamné l'agression israélienne contre le Liban tout en appelant la communauté internationale et le Conseil de sécurité à assumer leur responsabilité pour mettre un terme à la guerre.

« Israël porte l’entière responsabilité de cette détérioration, qui aura de graves conséquences sur toute la région », ont-ils ajouté.

« L’arrêt de cette escalade commence par l’arrêt de l’agression israélienne contre Gaza », ont assuré les ministres arabes.

Les trois ministres des Affaires étrangères ont également évoqué l'organisation d'un "sommet tripartite" des dirigeants des trois pays, qui se tiendra au Caire, selon le communiqué. 

Les tensions entre le Hezbollah libanais et Israël ont redoublé ces derniers jours, faisant craindre un conflit régional à grande échelle, alimenté par la guerre à Gaza.

Depuis lundi 23 septembre, d'intenses frappes israéliennes visent le Sud et l’Est du Liban où se trouvent les bastions du mouvement chiite pro-iranien, ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth.

Avec au moins 569 Libanais morts, dont des enfants et des femmes, le conflit entre Israël et le Hezbollah n’a jamais atteint ces chiffres depuis 2006.

Ces attaques sont survenues après plusieurs coups durs pour le Hezbollah la semaine dernière : des explosions meurtrières ont touché les appareils de transmission du mouvement et une frappe israélienne a fait 55 morts, décapitant sa force d'élite, al-Radwan, dont le chef Ibrahim Aqil a été tué.

Le Hezbollah a riposté mercredi 25 septembre en tirant vers le nord d'Israël et a annoncé avoir visé, avec un missile balistique, le quartier général du Mossad, les services de renseignements extérieurs israéliens, près de Tel-Aviv.

L'armée israélienne a dit avoir intercepté le projectile.

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