Les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu manquent de réalisme et cherchent à rendre les autres pays responsables de son incapacité à réaliser ses objectifs dans la bande de Gaza, devenue le théâtre d'un génocide a affirmé jeudi 5 septembre une source égyptienne de haut rang selon la chaine Al-Qahera News.

Dans des déclarations exclusives, la source a expliqué que les derniers mois ont prouvé que « Netanyahu ne se soucie pas du retour en vie des détenus israéliens tant que cela va à l’encontre de ses objectifs et ses intérêts personnels ».

Sur la même voie, une source de Haut niveau a affirmé mercredi à Al-Qahera que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « répandait des mensonges pour dissimuler son échec dans la bande de Gaza », ajoutant que « les allégations de Netanyahu selon lesquelles il existe une contrebande d'armes en provenance de l'Egypte sont un autre mensonge qui vise à justifier l'échec de son gouvernement à contrôler la contrebande d'armes en provenance d'Israël vers la bande de Gaza ». La source a affirmé que Netanyahou « autorise la contrebande d'armes de l'intérieur d'Israël vers la Cisjordanie et tolère la vente d'armes à la Cisjordanie afin de justifier son agression contre le peuple palestinien ».

Lors d'une conférence de presse lundi 2 septembre, le Premier ministre israélien a déclaré que « dans son combat contre l'axe du mal, Israël doit maintenir le contrôle du corridor de Philadelphie qui borde la frontière égyptienne avec la Bande de Gaza ».

Le Premier ministre israélien a ajouté : « Notre position est constante et n'a pas changé ».

Netanyahou a affirmé que l’Iran et ses alliés utilisaient ce corridor pour faire passer des armes à Gaza.

Il a également critiqué l’Egypte, invoquant des failles sécuritaires à la frontière avec Gaza, sans fournir de preuves.

En réponse, le ministère égyptien des Affaires étrangères, a exprimé dans un communiqué, son rejet catégorique des déclarations faites par le Premier ministre israélien, l’accusant de chercher à « divertir l’opinion publique israélienne » et à « entraver les efforts de médiation » visant à parvenir à un cessez-le-feu.