L'Autorité générale pour l'Investissement et les zones franches (GAFI) et la multinationale américaine Black & Decker ont discuté mercredi 28 août de l’établissement de leur première usine de l'entreprise américaine en Egypte, qui sera dédiée aux équipements et outils électriques.
Cette usine, la première au Moyen-Orient et en Afrique, constituera la première grande installation de production de Black & Decker en dehors des Etats-Unis et de l'Europe.
La construction de cette usine va ainsi permettre à l'Egypte de répondre à la demande locale tout en la positionnant en centre d'exportation pour toute la région.
Au cours des discussions, le directeur de la GAFI, Hossam Heiba, a assuré à la délégation de Black & Decker que toutes les mesures facilitant les investissements seraient prises pour accélérer la création et la mise en service de la nouvelle installation industrielle.
Il a également souligné le rôle important que cette usine jouerait dans le transfert de technologies de pointe, la modernisation et la spécialisation de l’industrie égyptienne, ainsi que dans la stimulation de la croissance économique.
En outre, Heiba a déclaré que GAFI fournirait à Black & Decker des études sectorielles complètes et des informations sur les industries complémentaires, ainsi que des détails sur les accords commerciaux avec les marchés d’exportation ciblés.
Le directeur général de l’entreprise américaine pour le Moyen-Orient et l'Afrique Parmesh Venkateswaran, a reconnu l’importance stratégique de l’Egypte en tant que porte d’entrée vers l'Afrique, compte tenu de ses accords commerciaux et d’investissement avec des marchés clés en Afrique et au Moyen-Orient.
« Ces accords devraient faciliter la distribution de la large gamme d’équipements électriques et d’appareils électroménagers durables de Black & Decker dans toute la région », fait valoir Venkateswaran dans un communiqué publié par le Conseil des ministres.
En plus des appareils électroménagers, la gamme de produits de Black & Decker comprend une variété d’appareils essentiels pour le secteur de la construction qui ne sont actuellement pas fabriqués au Moyen-Orient et en Afrique.
Le gouvernement égyptien s’emploie à attirer davantage d’investissements directs de l’étranger (IDE) pour rendre l’économie plus résiliente et favoriser sa croissance. Parmi les mesures adoptées par l’Egypte pour attirer les IDE, figurent notamment des réformes législatives et institutionnelles, l’élaboration de politiques budgétaires et monétaires visant à bâtir une croissance constante.
Selon un rapport de l’organisation de l’ONU pour le Commerce et le Développement (CNUCED), publié en juillet, l’Egypte figure pour la deuxième année consécutive en tête des destinations les plus attractives pour les investissements en Afrique.
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