Après deux mois de crise, cette ouverture surprise de Viktor Ianoukovitch est intervenue à l’issue d’une semaine marquée par des violences à Kiev et par un renforcement de la contestation dans les régions. Le chef de l’Etat a aussi accepté la création d’un groupe de travail chargé de «
modifier la législation sur les référendums et peut-être, via ce mécanisme, de proposer des amendements à la Constitution », pour que des prérogatives accrues soient octroyées au gouvernement.
L’opposition demande, quant à elle, un retour à la Constitution de 2004, adoptée après la Révolution orange qui avait doté l’Ukraine, ancienne République soviétique, d’un régime parlementaire et donc d’un puissant premier ministre. La Constitution avait plus tard été révisée, donnant l’essentiel du pouvoir au président. L’opposition est mobilisée depuis le refus de Viktor Ianoukovitch fin novembre de signer un accord avec l’Union européenne, lui préférant un rapprochement avec la Russie .
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