Le ministre des Affaires étrangères libanais, Abdallah Bou Habib, déclaré à la chaine Sky News que le Liban défend l’application de la décision 1701 des Nations-Unies dans son intégralité. Et d’ajouter : « N’importe quelle guerre contre le Liban va se répandre dans toute la région, et Israël subira des pertes ».

Cette déclaration fait suite à un tir meurtrier de roquettes sur le plateau du Golan, Israêl et le Hezbollah s'accusant mutuellement d'en être à l'origine.

Selon Al-Qahira News, Beyrouth a appelé les Etats-Unis à exhorter Israël à se maîtriser au milieu des tensions régionales. Cette déclaration fait suite à la demande de Washington au gouvernement libanais de freiner le Hezbollah.

Selon le correspondant de la chaîne de télévision égyptienne, le Hezbollah, en situation d'alerte maximale, a fermé plusieurs de ses bureaux politiques au sud et à l'est du Liban, en prévision d'une offensive israélienne.

La résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU appelle à l'arrêt complet des hostilités au Liban, au déploiement des forces libanaises au Sud-Liban, au retrait parallèle des forces israéliennes derrière la Ligne bleue, au renforcement de la force de l'ONU (FINUL) pour faciliter l'entrée des forces libanaises dans la région, et à l'établissement d'une zone démilitarisée entre la Ligne bleue et le fleuve Litani. Elle appelle également le Secrétaire général de l'ONU à élaborer des propositions pour mettre en œuvre les dispositions des Accords de Taëf (1989), ainsi que les résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) du Conseil de sécurité, et impose un embargo sur les armes au Liban. La résolution a été adoptée par le Conseil de sécurité, le 11 août 2006.