Jeudi, 10 octobre 2024
Paris 2024 > JO 2024 actualités >

Sabotages de sites ferroviaires : le parquet de Paris se saisit de l'enquête

AFP , Vendredi, 26 juillet 2024

s
Des employés de la SNCF inspectent le lieu d’une attaque suspectée sur le réseau ferroviaire à grande vitesse à Croiselles, dans le nord de la France. Photo : AFP

La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) s'est saisie vendredi de l'enquête pour "l'ensemble des dégradations volontaires causées sur des sites SNCF", a annoncé la procureure de la République de Paris.

L'enquête est ouverte notamment pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits, a précisé Laure Beccuau dans un communiqué.

L'enquête est également ouverte pour dégradations et tentatives de dégradations par moyen dangereux en bande organisée, des crimes faisant encourir vingt ans de réclusion criminelle et 150.000 euros d'amende, a précisé la magistrate.

L'enquête est menée pour chaque lieu où les faits ont été commis par les sections de recherche des gendarmerie concernées.

La SNCF a été victime dans la nuit de "plusieurs actes de malveillance concomitants touchant les LGV (lignes à grande vitesse) Atlantique, Nord et Est", qui affectent la circulation des trains à grande vitesse (TGV), a indiqué le groupe.

"Des incendies volontaires" destinés à "endommager les installations" ont touché des postes d'aiguillage à Courtalain, à environ 140 kilomètres au sud-ouest de Paris (LGV Atlantique), Croisilles, à 200 kilomètres au nord de la capitale (LGV Nord) et Pagny-Sur-Moselle, 300 km à l'est (LGV Est), a-t-il précisé.

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique