
L’ancien président Donald J. Trump. Photo : AFP
Le secrétaire à la Sécurité intérieure des Etats-Unis a pris la défense samedi des femmes du Secret Service chargées de la protection de Donald Trump, attaquées par la droite ultraconservatrice américaine après la tentative d'assassinat de l'ex-président.
M. Trump a été visé par des tirs lors d'un meeting en plein air en Pennsylvanie samedi 13 juillet et s'en est sorti avec une oreille perforée.
Plusieurs femmes du Secret Service, qui doit protéger les hautes personnalités politiques américaines, se sont précipitées pour protéger le candidat républicain.
Mais ces agentes, ainsi que leur directrice Kimberly Cheatle, sont depuis victimes de remarques misogynes et la politique de recrutement du Secret Service est critiquée.
"Ces affirmations sont sans fondement et insultantes", a réagi samedi dans un communiqué le secrétaire à la Sécurité intérieure des Etats-Unis Alejandro Mayorkas.
Il a fait l'éloge des femmes engagées dans les forces de l'ordre, les qualifiant de "très douées et très entraînées", tout en les remerciant de risquer "leur vie en première ligne pour la sûreté et la sécurité des autres".
"Elles sont des patriotes courageuses et altruistes qui méritent notre gratitude et notre respect".
La Sécurité intérieure continuera "avec une grande fierté de recruter des femmes, les garder et leur faire grimper les échelons dans les rangs de nos forces de l'ordre", a-t-il assuré.
En face, le commentateur ultraconservateur Matt Walsh avait notamment estimé sur X qu'il "ne devrait y avoir aucune femme dans le Secret Service", affirmant "qu'aucun des meilleurs dans ce boulot ne sont des femmes".
Les méthodes de recrutement du Secret Service, basées sur la diversité, l'équité et l'inclusivité (DEI) sont également ciblées, alors qu'elles font depuis longtemps l'objet de critiques de certains républicains qui considèrent qu'elles discriminent notamment les hommes blancs.
Le Secret Service a accepté de se soumettre à une enquête indépendante demandée par le président Joe Biden.
De son côté, le proche conseiller de Donald Trump, Chris LaCivita, a qualifié d'"idiots" tous ceux qui remettraient en cause le fait que des femmes figuraient parmi les agents ayant "risqué leur vie" pour protéger l'ex-président, selon la journaliste de CNN Kate Sullivan.
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