Hanan Mady chante l’amour
C’est la voix de l’âme, veloutée sans trop chercher à révéler ses prouesses. Il s’agit de Hanan Mady. Au Festival d’été, elle a choisi de chanter Al-Bent Elli Sahrana (celle qui veille la nuit). Partagée en 2014, sur de multiples plateformes de streaming, la chanson remporte un grand succès auprès des fans de Mady. Pour ces derniers, elle leur chantera également Cheddi Al-Dafayer (tirer ses tresses), Embareh Kan (c’était hier), Leilet Echq (une nuit de passion, 1992), Ehsass (sentiment), Asfour Al-Matar (l’oiseau de pluie), Qesset Al-Ams (histoire d’hier), Bahlam Wa Afattah Enaya (je rêve et j’ouvre mes yeux), Hawelt Aïch (j’ai essayé de vivre) et Ibn Omri (le fils de ma vie). Ces trois dernières chansons sont des génériques de feuilletons égyptiens télévisés à succès. Hanan Mady a collaboré à partir de 1990 avec les grands compositeurs et paroliers Omar Khaïrat, Ammar Al-Chéreï, Helmi Bakr, Ahmad Fouad Negm, Sayed Higab, Yasser Abdel-Rahman, entre autres.
Le 18 juillet, à 20h, à l’Opéra de Damanhour. Rue Mahmoud Fahmy Al-Noqrachi.

La voix céleste de Wael Al-Fashny
Chanteur, compositeur et percussionniste, Wael Al-Fashny se dote d’une voix surprenante qui excelle à merveille dans les chants issus du folklore égyptien et du patrimoine soufi. Il les chante dans le dialecte de la Haute-Egypte. La voix d’Al-Fashny, lequel rêve de chanter les poèmes d’Ibn Al-Farid et d’Ibn Arabi, est capable d’ensorceler son auditeur. Au programme de sa soirée, il chantera le générique du feuilleton Wahet Al-Ghoroub (l’oasis du coucher), de Tayie, et la chanson de son clip Sibouni Aïch (laissez-moi vivre). Il s’agit d’un mawal traditionnel intégré dans une chanson rap.
Le 19 juillet, à 20h, à l’Opéra de Damanhour.

Le grand Hany Shenouda au piano
Classiquement basé sur l’ensemble des instruments à cordes frottées (violon, violoncelle et contrebasse), l’Orchestre des instruments à cordes de l’Opéra d’Alexandrie ajoute à cette formation fondamentale le piano du grand Hany Shenouda (invité d’honneur). L’orchestre jouera sous la direction de Shenouda un large éventail de ses propres compositions, notamment celles écrites pour sa troupe égyptienne El-Masreyeen qu’il avait fondée en 1977 et qui chantait pour les grands poètes Morsi Al-Sayed, Omar Baticha, Salah Jahine, et autres. Parmi ces chansons : Ana Baechaq Al-Bahr (j’adore la mer), Massälet Al-Senn (un problème d’âge), La Azä Lil Sayidate (aucune consolation pour les dames), Hala Khassa (un cas spécial), la musique des films Al-Machbouh (le suspect) et Chams Al-Zanati ...
Le 19 juillet, à 20h, au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire. Guézira.

Un air nostalgique avec Aaz Al-Nass
La troupe Aaz Al-Nass (les personnes qui nous sont chères), fondée par Sameh Abdel-Aziz et dirigée par le maestro et joueur de qanoun (instrument polyphonique de la musique orientale), Magued Sorour, est composée de 30 chanteurs et chanteuses qui, tous vêtus en blanc, font appel à la nostalgie du passé.
Avec son caractère très discipliné sur scène, son style unique et la voix mélodieuse de ses chanteurs et chanteuses, Aaz Al-Nass aime chanter pour les grandes vedettes du chant arabe, dont Chadia, Nagat et Abdel-Halim Hafez, notamment sa chanson Aaz Al-Nass, dont la troupe tire son nom. « L’idée de la troupe est née en 1998. Elle était formée en premier de la chorale de l’Université de Aïn-Chams, parmi les étudiants et nouveaux diplômés dans le temps. Petit à petit, la chorale accroît le nombre de ses membres. De nouvelles générations, des étoiles montantes, s’ajoutent aujourd’hui à Aaz Al-Nass. D’ailleurs, les membres de la troupe aiment se marier entre eux. C’est cet état d’intimité, d’harmonie et de familiarité que l’auditeur ressentira profondément en l’écoutant », assure Sameh Abdel-Aziz.
Au programme de la soirée de Aaz Al-Nass : Oyoun Al-Qalb de Chadia. Zay Al-Hawa de Abdel-Halim, Ala Nar Al-Choq Ana Hastana (sur le feu du désir, j’attendrais) de Nagat. Al-Leil Wa Samah Wa Nogoumou Wa Qamarou (la nuit, son ciel, ses étoiles et sa lune) d’Oum Kalsoum, Al Helwa Wal Morra (sur le doux et l’amer) de Abdel-Ghani Al-Sayed … Chanter le vrai tarab, lié à un quotidien vécu, c’est ce qui enchante Aaz Al-Nass. Elle chante de l’émotion d’une grande ampleur, mais aussi elle ressuscite les monologues humoristiques tirés du bon vieux temps du cinéma égyptien et ses films en noir et blanc. Citons : Ya Moustapha (1950), composition de Mohamad Fawzi, Hatta Ya Batta (1963), du film La vendeuse de journaux, Ayez Arawah (je veux partir) interprété par Ismaïl Yassine et Souad Mekkawi dans le film Le Millionnaire. Aaz Al-Nass aime installer son auditeur dans un état de joie et d’interaction enjouée et amusante.
Le 26 juillet, à 20h, au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire.

Pop et rock avec Nesma Mahgoub
Chanteuse lyrique plurilingue, Nesma Mahgoub chantera ses chansons des génériques de feuilletons égyptiens à succès, telles Hobbi Lik (mon amour pour toi) du feuilleton télévisé Layali Eugénie (les nuits d’Eugénie), Dawam Al-Hal Mohal (rien ne dure éternellement) du film Al-Donia Bil Maqloub (le monde à l’envers), Al-Hob Al-Mostahil (l’amour impossible).
Avec son sourire aux lèvres et la joie au coeur qu’elle communique à son auditeur, Mahgoub, disciple de la soprano Névine Allouba, jouit d’une voix angélique et rêveuse, au timbre harmonique aigu et puissant. D’ailleurs, ses capacités vocales, pop et rock sont énormes.
Le 29 juillet, à 20h, au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire.
Le 2 août, à 20h, à l’Opéra d’Alexandrie.

Riham Abdel-Hakim sur les traces d’Oum Kalsoum
Elle excelle avec sa voix d’or dans le répertoire de la diva. C’est Riham Abdel-Hakim. A l’âge de 12 ans, elle s’inscrit dans la chorale des enfants de l’Opéra du Caire. En 1999, elle a été choisie par la réalisatrice Inaam Mohamad Ali pour incarner le rôle de la petite Oum Kalsoum, dans une série télévisée qui porte le nom de la diva et qui a fait un tabac lors de sa diffusion.
Le 18 juillet, à 20h, à l’Opéra d’Alexandrie.

Marwa Nagy improvise et enchante le public
Chanteuse d’opéra, Marwa Nagy s’est démarquée lors de la version arabe de l’émission « The Voice ». Avec sa voix puissante et ses prestations scéniques, remarquées pour ses capacités d’improvisation et d’interaction avec son public, Nagy excelle dans les chansons d’Oum Kalsoum. Elle chantera Enta Omri (t’es ma vie), Alf Leila (mille nuits), Sahar Al-Layali (nuits blanches) …
Le 8 août, à 20h, à l’Opéra d’Alexandrie.
Le 9 août, à 20h, à l’Opéra de Damanhour

La séance de zikrd’Al-Hadra
Les membres de la troupe égyptienne Al-Hadra se réunissent autour du zikr, issu d’un rituel soufi. Dans la hadra, pratiquée sur un instrument, le guembri, et des claquements de mains ou de doigts, le début est calme, puis le rythme s’intensifie. Le tout installe une forme de transe et d’extase spirituelle.
Le 10 août, à 20h, au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire.

Soufisme et modernisme de Tohamiet Salama
Une soirée de dialogue soufisme vs modernisme, voire de chant soufi traditionnel vs jazz arabe moderne. C’est ce que proposent le chanteur soufi cheikh Mahmoud Al-Tohami et le musicien et fondateur de la troupe Sharkiat, en 1988, Fathi Salama. Il est le lauréat du Grammy et du BBC Award, pour son travail sur l’album Egypt, sorti en 2004. Ensemble, Salama et Tohami contribuent en duo à faire revivre l’héritage soufi, selon une nouvelle approche musicale moderne. D’où de nouveaux arrangements et des créations musicales d’une grande spiritualité mystique qui mêlent le rock, la pop et la house au chant soufi, voire la musique orientale à l’occidentale. Citons : Qamarun, Al-Burda, Umm El-Khier, Waggeh Fouadak Lel Elah, Zedny Befart Al-Hob et Ana Moghram Behawah.
Le 31 juillet, à 20h, au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire.
Le 2 août, à 20h, à l’Opéra d’Alexandrie.
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