
L’Université américaine du Caire fait partie des établissements participant à cette initiative.
Promouvoir le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Egypte de façon à les mettre au service de l’industrie. Tel est l’objectif de l’initiative présidentielle « Alliance et développement », lancée en 2023 et prise en charge par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les termes « Alliance et développement » désignent l’importance du lien entre les côtés académique, scientifique, industriel au niveau de la recherche et de l’industrie, et leur contribution au développement global. Un conseil exécutif de l’initiative a été annoncé le 10 juillet courant à l’Université du Caire en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ayman Ashour.
Selon le ministre, depuis le lancement de la stratégie nationale pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique 2030 en mars dernier, cette initiative a atteint bon nombre de ses objectifs, se basant sur sept principes, qui sont : l’intégration, l’interdisciplinarité, la communication, la participation effective, la durabilité, la référence internationale, l’innovation et l’entrepreneuriat. « L’objectif est de soutenir la transformation des établissements d’enseignement en institutions innovantes qui contribuent à attirer des cadres scientifiques distingués et à construire un environnement solide contribuant au domaine de l’industrie », précise-t-il.
En effet, l’initiative vise à améliorer la qualité de l’enseignement universitaire, à promouvoir la recherche scientifique et à accroître l’accès à l’enseignement supérieur pour toutes les couches de la société. Une somme d’un milliard de L.E. est allouée à l’initiative, qui provient d’environ 80 institutions internationales et donateurs de 12 pays arabes (Algérie, Bahreïn, Egypte, Jordanie, Koweït, Liban, Maroc, Qatar, Arabie saoudite, Tunisie, Palestine et Emirats arabes unis).
L’initiative tend également à renforcer le concept de partenariat et de jumelage entre les universités locales et internationales. Selon le porte-parole du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adel Abdel-Ghaffar, 19 universités étrangères ont ouvert leurs branches en Egypte ces cinq dernières années. « Ce qui promet la conclusion de nouveaux partenariats et jumelages entre les universités égyptiennes et étrangères dans différents domaines », dit-il. « En plus, l’initiative inclut le financement des projets de recherche scientifique, des bourses et des programmes de formation pour les étudiants et les enseignants », ajoute Abdel-Ghaffar. L’initiative divise le pays en sept régions géographiques qui se caractérisent, chacune, par des activités économiques différentes. « Ces régions sont le nord, le centre de la Haute-Egypte, le sud de la Haute-Egypte, le Delta, les villes du Canal de Suez et du Sinaï, le nord de la Haute-Egypte, le Grand Caire », précise Abdel-Ghaffar, expliquant que dans chacune de ces régions, une alliance est formée entre les universités, les centres de recherche et les entités industrielles, agricoles et productives, en mettant la recherche scientifique au service de l’industrie et en faisant face aux différents défis auxquels chaque région géographique est confrontée.
« Nous avons un modèle de réussite de l’idée de l’alliance entre l’industrie et la recherche scientifique qui est celui de l’annonce de l’invention d’une voiture électrique de production locale. Le lancement prochain de cette voiture sur le marché prouve la capacité des universités à contribuer au service et au progrès de l’industrie », conclut le ministre.
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