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Promouvoir l’industrie

Mercredi, 10 juillet 2024

Le programme économique du nouveau gouvernement continue d’accorder une grande attention au développement de l’industrie nationale comme l’un des piliers fondamentaux pour atteindre un développement économique durable.

Promouvoir l’industrie

Le premier ministre a souligné que le gouvernement se concentre sur la modernisation de l’infrastructure industrielle et sur la fourniture d’une formation professionnelle avancée aux travailleurs, dans le but de créer de nouvelles opportunités d’emploi et d’améliorer la productivité. Ces efforts visent à obtenir une croissance économique équilibrée et à accroître la contribution de l’industrie au PIB.

Le développement du secteur industriel fait partie du programme de réforme structurelle visant à augmenter la part des secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des télécommunications dans le PIB. « La part de ces trois secteurs devrait atteindre 38 % en 2026-2027 », prévoit Madbouly. Il a souligné que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour mettre en oeuvre un plan d’investissement visant à localiser et à approfondir l’industrie locale, avec environ 152 opportunités d’investissement spécifiques à l’échelle nationale dans le but de renforcer la fabrication locale. « De même, une carte d’investissement a été lancée, présentant toutes les opportunités d’investissement sous forme de projets bancables répartis au niveau des gouvernorats », a-t-il précisé.

Le développement et la localisation de l’industrie nationale constituent un pas important pour accroître les exportations. Selon le nouveau programme, le gouvernement vise un taux de croissance annuel des exportations de 15 % grâce à l’augmentation des exportations de biens, de services et de produits pétroliers. « L’Egypte possède un avantage comparatif dans certains secteurs tels que les engrais, les produits pétrochimiques et les produits agricoles. Il est également nécessaire d’accorder plus d’importance à des secteurs comme l’automobile, qui exerce une pression sur les réserves de devises étrangères à cause des importations », souligne l’expert économique et financier Hicham Ibrahim.

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