Photo : Page Facebook Présidence du Conseil des ministres
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ayman Ashour, a assisté jeudi 4 juillet à la signature d’un accord de partenariat international entre les universités égyptiennes et françaises. Et ce, en présence de l’ambassadeur de France en Égypte Eric Chevallier ainsi que d’autres responsables égyptiens et français, selon un communiqué publié sur la page officielle du Conseil des ministres.
Ashour a indiqué que cet accord est la première étape d'une coopération dans le cadre de l’initiative présidentielle égyptienne « Alliance et développement ». Cette initiative vise à susciter un boom économique dans les différents gouvernorats du pays, ainsi qu’à promouvoir la coopération scientifique entre les universités égyptiennes, l’industrie et le monde des affaires, et les institutions productives dans le cadre de la Vision 2030 de l’Égypte.
Selon le communiqué, cet accord de partenariat est le plus important entre les universités égyptiennes et françaises.
Il a pour objectif de décerner des diplômes dans 15 disciplines scientifiques, académiques et technologiques. Ces programmes offriront aux étudiants égyptiens des opportunités uniques pour étudier en français, obtenir des doubles diplômes. Les accords prévoient également des échanges universitaires pour les élèves et les professeurs.
Chevallier a affirmé que l’accord prévoit également la mise en place d’un programme permettant à 100 chercheurs de mener à bien leur thèse d’ici 2028. Il insiste sur les liens historiques qui relient les deux pays, une relation qui a déjà permis le succès de nombreux projets conjoints.
A titre d'exemple, il cite l’Université française du Caire ainsi que les accords bilatéraux de coopération entre les universités égyptiennes et françaises.
« Cette étape contribue à créer un climat favorable pour permettre à nos scientifiques de partir à l’étranger acquérir des certificats internationaux, mais également d’attirer des étudiants étrangers en Égypte, et d’augmenter ainsi le revenu national », a estimé Shérif Saleh, Chef du Secteur des affaires culturelles et des missions.
Pour sa part, David Sadoulet, directeur de l’Institut français au Caire, souligne que cet accord fournit également aux étudiants des pays africains la possibilité d’étudier dans des institutions françaises en Égypte. La sélection des 10 meilleures universités qui bénéficieront de cette coopération franco-égyptienne se basera sur certains critères, dont la réputation académique, les infrastructures et programmes académiques.
Dans le cadre de cet accord, la France met en place un fonds de relance, d’une valeur de 300 000 euros pour soutenir les projets innovants.
Parmi les projets de soutien proposés figurent : les programmes égyptiens enseignés en français, les échanges universitaires, doubles diplômes, diplômes Egyptiens conjointement supervisés par les universités françaises, le jumelage des programmes d’enseignement entre les deux pays. De plus, l’établissement de branches internationales d’universités françaises en Égypte, et la formation de professeurs et d’administrateurs.
L’accord prévoit une coopération dans la préparation de la première conférence égypto-française, qui se tiendra au début de 2025 pour ouvrir la voie à de nouveaux partenariats.
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